Merci aux Éditions Kero.
Ma chronique va être particulièrement difficile à rédiger, tellement ce livre m’a émue et bouleversée aux larmes. Ma lecture a été ponctuée de frissons, tant ce que je lisais était fort, terrible et criant de vérité.
L’intrigue prend place immédiatement lors de l’arrivée de la Vague, le tsunami de 2004 qui a ravagé, entre autres, le Sri Lanka.
Tout de suite dans l’ambiance, on se rend compte très vite que Sonali Deraniyagala ne nous épargnera pas. Elle nous dit tout. Tout ce qu’elle a vécu, tout ce qu’elle a fait, tous ces choix aussi, comme celui de tenter de ne sauver que son mari et ses enfants, sans s’arrêter deux secondes pour prévenir ses parents qui étaient dans une chambre à côté, ou encore celui de critiquer ouvertement un enfant qui a survécu, parce que les siens n’ont pas eu cette chance.
Son instinct de survie a été plus fort que tout, et son amour pour sa famille plus intense que quoi que ce soit d’autre. D’emblée, j’ai compris que cette lecture serait terrible. Cette autrice a le pouvoir de nous faire vivre son périple, de nous faire penser comme elle.
Elle a créé des images dans ma tête. Je la voyais se sauver avec ses enfants à bout de bras, je la voyais tenter de faire fuir les Hollandais qui avaient investi sa maison de famille quelques années plus tard contre son accord, je la voyais se remémorant ses souvenirs, je la voyais enfin dans ses souvenirs avec ses enfants et son mari, seules touches d’espoir dans une trame si dramatique qu’on a du mal à imaginer que c’est une histoire vécue.
Et, pourtant, combien de familles ont vécu cette horreur en 2004, et ont dû se battre – et le doivent peut-être encore – avec leurs souvenirs, comme elle, depuis ce jour ?…
Ce témoignage est poignant et bouleversant. Je ne peux que vous conseiller de le lire et de découvrir quel a été l’enfer de cette femme qui nous raconte, en toute sincérité, ce qu’est devenue sa vie.
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