lundi 4 décembre 2017

Semblables

Étudiante en astrophysique, Naya prépare sa thèse à l’observatoire du Cantal.
En cette nuit du 12 août 2012, la doctorante, son directeur de thèse et sa collègue observent les Perséides. Ce soir, rien ne va. Quand les météorites finissent par se dévoiler, ce n’est pas un caillou qui tombe dans le jardin de l’observatoire, mais un vaisseau aux allures d’insecte…
Irïan est venu chercher sa pilote.
Semblables
Saïph Riguel 2017

Merci à Saïph Riguel.

C’est une chronique un peu particulière que je vous propose aujourd’hui, car il s’agit d’une chronique que j’ai écrite il y a un peu plus de deux ans, et je vous la dévoile sans changement. Il y a deux ans, le livre dont je vais vous parler n’existait pas. Il n’a pas été publié, et seule Saïph Riguel et ses proches en ont eu vent. Et moi. L’autrice m’a en effet demandé de lui donner mon avis de blogueuse sur son ouvrage, afin de savoir si oui ou non il méritait d’être publié. Voici l’avis que je lui ai donné.

Dans le domaine de la science-fiction, on a tout vu, ou presque, et il est difficile de se démarquer. Pourtant, cette histoire est inédite et très originale. J’ai adoré suivre les aventures des semblables Naya et Naïri, qui tentent de faire tomber l’usurpatrice Cenilora, qui à la suite d’un coup d’état a pris le contrôle d’Ispilăn.

Certes, des histoires de révolutions, on en voit beaucoup. Mais le monde très particulier qui nous est présenté dans ce roman nous donne une impression de nouveauté, et je salue l’originalité de l’autrice. Elle n’a pas créé un univers, mais douze ! Je suis même d’ailleurs assez curieuse de découvrir l’univers des poissons ou des serpents ! Peut-être que ce sera pour la suite !

L’intrigue se tient et est tout à fait crédible. Les événements ont lieu en temps et en heure, et même si on ne comprend pas l’intérêt de certaines scènes dans le roman, on en apprécie toutefois chaque mot, ne serait-ce que par les dialogues entre les personnages, qui sont tous vraiment intéressants, ou bien grâce au style de l’autrice, qu’il me faut mentionner.

Le style est en effet très fluide et agréable et nous captive dès les premiers chapitres, qui donnent parfaitement le ton du livre, et j’ai aimé voir le souci du détail de l’autrice pour nous faire découvrir son univers : les évolutions d’insectes que sont les habitants d’Ispilăn utilisent quand même le féminin collectif à la place du masculin. C’est un détail, mais il fallait y penser !

Alors, oui, clairement oui, pour un petit passage chez un correcteur et une publication. Cette histoire m’a vraiment intéressée, et je veux lire la suite, je veux découvrir un peu plus les autres univers qui sont ici à peine évoqués. Et je veux voir d’autres chroniques de ce roman !

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