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samedi 30 novembre 2013

Saulnier et la petite morte

Pierre Saulnier, lieutenant de police à l’ancienne ne supporte rien ni personne, encore moins ses collègues qui le lui rendent bien. Usé et désabusé, il traîne sa vie comme on traîne un vieux boulet et noie parfois sa triste existence dans l’alcool.
Pourtant, en ce matin frileux de décembre, Saulnier est loin d’imaginer qu’il est sur le point de se lancer dans une enquête bien particulière, une enquête qui va bouleverser sa vie…
Qui aurait cru qu’une Petite Morte…
Saulnier et la petite morte
Catherine Coss - 2013

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux Éditions Calepin.

Que dire de ce roman ? Tout d’abord qu’il est court. Trop court selon moi, car j’ai beaucoup apprécié l’univers dans lequel nous a plongé Catherine Coss et j’aurais donc aimé que cela dure plus longtemps et que l’on puisse avoir plus de détails sur cette histoire très intéressante. Non pas que le roman manque de détails, bien au contraire ! Pour un livre aussi court, je suis surprise d’avoir des descriptions aussi justes et aussi claires. Non, j’aurais juste voulu qu’il soit plus long pour mon plaisir.

D’une part, nous avons Saulnier, un personnage particulier, un flic ayant vécu des choses difficiles dont je ne peux pas vous parler sans divulgâcher l’histoire ; d’autre part, nous avons Marion, la victime, qui se trouve dans une situation assez incroyable et abracadabrante (et là encore, mystère ! foncez lire le livre, vous saurez !), et qui compte sur l’aide de Saulnier pour résoudre ce fâcheux ennui (ce qui n’est pas peu dire). Saulnier se prend d’affection pour cette petite et veut découvrir qui s’en est pris à elle.

Cette histoire est donc l’histoire de cette enquête, mais pas seulement. Car il ne s’agit pas ici uniquement de découvrir qui est l’instigateur. Non, ceci est une excuse, et finalement l’enquête en elle-même est très simple, car c’est plus la chance qui permet de résoudre l’affaire que le travail de l’enquêteur. Mais passons ! Car ce livre, c’est avant tout la quête de Marion : celle de faire renaître ce vieux flic, lui faire redécouvrir la vie, lui réapprendre à vivre et profiter des choses simples.

Au travers de courtes scènes, ayant pour but de nous faire passer un message simple et apaisant, nous suivons les deux compères, attachants et « mignons » de par leur attitude l’un envers l’autre, et nous apprenons, nous aussi, à profiter de l’instant présent, à lire tout simplement cette petite histoire, très bien ficelée et bien écrite, à l’apprécier pendant, et même après notre lecture.

jeudi 22 novembre 2012

Les ailes brisées

« Il leva le bras, et un silence soudain s’abattit sur eux, le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie. »
Qui donc est Robyn ? D’où viennent ses dons exceptionnels ?
Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route de cet être angélique aux étranges yeux émeraude.
Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident de la route, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…
Les ailes brisées
Marie Liondor 2012

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux Éditions Calepin.

Après avoir lu le résumé de ce roman et avoir été sélectionnée pour le chroniquer, je me suis fait une vraie joie. Le résumé correspond tout à fait à ce que j’aime dans un texte, même si cela peut vous paraître banal. Une fille rencontre un homme mystérieux qui a un secret. Du déjà vu, je l’admets. Mais j’aime justement voir comment le sujet est traité, et j’en ai eu pour mon compte !

L’histoire commence simplement, la rencontre, les mystères autour du jeune homme, Robyn, qui semble déjà connaître Manon et la nomme Opaline. Cette rencontre, ce moment que je préfère en somme, dure pendant presque la moitié du roman, que j’ai dévorée à une vitesse incroyable tellement je voulais en savoir plus, tellement je voulais comprendre qui était cet homme et quel était le passif entre les deux amoureux. Il faut dire que Marie Liondor entretient vraiment bien le suspense ! Puis, d’un seul coup, on l’apprend. Et là, je perds un peu mon entrain, car nous nous retrouvons dans le passé, à suivre des événements datant de trois cents ans, comme ça, pouf ! Non pas relatés par Robyn, mais vraiment dans le passé. Pendant plusieurs longs chapitres.

Et, là, je me suis un peu ennuyée. Non pas que ces événements passés ne soient pas intéressants, au contraire, même si j’aurais aimé avoir en parallèle les réactions de Manon face à l’histoire d’Opaline. Simplement, à partir de ce moment, j’ai trouvé que la chronologie était mal gérée : comprenez-moi, on commence dans le présent, puis un saut de trois cents ans dans le passé sans explications, puis à nouveau le présent, ensuite un an est passé, puis encore une ellipse. Il aurait peut-être fallu prévenir le lecteur de ces sauts temporels, par un petit italique en début de chapitre, car je me suis retrouvée un peu perdue.

Mais, une fois habituée, j’ai pu apprécier la suite et fin de l’histoire, qui a été traitée avec une certaine originalité. J’ai vraiment cru que le chat… Non, je n’en dirai pas plus, à vous de lire ce roman ! Car malgré tout, il en vaut la peine !