Leur cohabitation débute alors entre complicité et crises de colère, farces d’adolescents et moments de tendresse. Cette amitié de longue date oscille tout doucement vers des émotions plus confuses qu’ils ne parviennent pas à nommer. Un beau jour, Anouk doit retourner au Pays basque dans sa famille pour le mariage de sa demi-sœur. Étant toujours célibataire, elle propose donc à Stanislas de se faire passer pour son petit ami…
Merci à IS Édition.
Suite à la lecture de L’irrésistible confident, je ne pouvais que me plonger dans le premier roman d’Édith Peille, dont le style était aussi irrésistible que son titre. Je m’attendais à retrouver la même fraîcheur et les mêmes bons sentiments. Ce ne fut pas le cas, mais ce n’est pas une déception pour autant !
Un duo d’enfer est un texte plus « classique », mettant en scène un homme et une femme, amis toujours en train de se chamailler, qui vont finir par se rapprocher un peu trop dangereusement. Cette trame a été utilisée mille fois, et il devient donc très difficile pour un auteur de sortir son épingle du jeu en apportant sa touche d’originalité. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas aimer un tel livre, juste que l’on fera fatalement des rapprochements et des comparaisons avec d’autres romans.
Ma chance a été que le roman qui se rapprochait le plus de ce titre était un titre de Céline Mancellon (Si je t’aime prends garde à toi) : bien que la trame soit la même (les mille et un coups pour embêter son colocataire), les sentiments et l’intrigue amenés par Un duo d’enfer sont plus fouillés, plus recherchés et ne tombent pas comme pour l’autre titre dans l’humour léger (d’ailleurs, je précise avoir aimé l’un et l’autre, je ne fais cette comparaison que pour montrer l’utilisation conjointe de cette mise en scène). Du coup, j’ai pu lire ce roman, en appréciant ses différences.
L’ambiance est en effet un peu plus pesante que dans L’irrésistible confident, afin de mettre en évidence que la vie n’est pas simple pour Anouk et que de tenter de tomber amoureuse sur le tard, c’est une chose difficile à vivre. Le regard des autres est vraiment très présent dans ce titre, et l’on se prend à vouloir défendre la jeune femme. Malgré tout, j’ai préféré Stan à Anouk. Il a un réel problème, cet homme-là, mais il se reprend en main, et sa remontée est dure car il était tombé bien bas. Mais on l’encourage, et on espère qu’il fera les bons choix.
C’est donc un titre sympathique qu’il m’a été offert de découvrir, même si j’aurais aimé retrouver plus d’originalité dans l’histoire. Anouk et Stan sont certes sympathiques, mais ils ne m’ont pas fait vibrer, car cette fin était obligatoire (en plus, le résumé le laisse hélas entrevoir bien trop vite) : l’autrice ne pouvait pas passer à côté. J’attendais juste de savoir comment les pièces allaient s’imbriquer. Cette lecture fut donc un moment de détente agréable, mais il aurait peut-être fallu que je le lise en premier pour mieux l’apprécier.
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