C’est une petite lecture bien sympathique qui est arrivée entre mes mains. Pour une fois, il ne s’agit pas de vampires, de loups ou de bestioles bizarroïdes… Non, cette fois nous sommes plus terre-à-terre, car il s’agit d’un bon vieux… fantôme !
Original ? L’idée, pas trop. Mais dans la mesure où il n’y a quand même pas beaucoup de romans dont le personnage principal en est un, j’ai bien apprécié. Surtout que Tara Hudson ne s’est pas contentée de l’habituel fantôme qui hante une vieille maison en ruine. Non, elle a tenté d’apporter des éléments nouveaux à son fantôme. Ainsi, Amelia, c’est son nom, ne se souvient ni du moment ni des circonstances de sa mort. Pire, des phénomènes étranges lui arrivent alors même qu’elle erre dans les rues de la ville. Des cauchemars anormaux, une menace mystérieuse qui pèse sur elle et un garçon qui peut la voir.
Mais comme je l’ai souligné plus tôt, l’autrice a tenté. Car finalement, tous les événements concernant Amelia sont prévisibles. Mettre en première place un fantôme, c’est restreindre son champ d’actions. Donc les particularités d’Amelia restent maigres selon moi, même si je salue l’effort. C’est plutôt la partie de Joshua qui m’a intéressée. Le garçon qui peut voir les fantômes. La famille du garçon qui peut voir elle aussi les fantômes. Le côté mystérieux et les péripéties viennent plutôt de ce côté-ci du roman, et j’ai beaucoup apprécié toutes les parties concernant Joshua et sa sœur, ou Joshua tentant de découvrir l’identité d’Amelia.
Mais là encore, je trouve que ce n’est pas assez poussé. On devine rapidement où l’on va, on n’a pas de vrais mystères… Mais ça passe, car la lecture est sympathique et rafraîchissante. Ce que je n’ai pas aimé par contre, c’est la niaiserie et le manque de crédibilité des personnages. Je les ai tous trouvés superficiels et sans personnalité, et j’avais parfois envie de leur mettre des claques…
Bref, une bonne lecture dans l’ensemble, même si ma chronique est plutôt critique, je l’admets. J’aime tellement être surprise dans un roman, et là j’avais plutôt l’impression d’évoluer dans un monde sans mystère.
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