Merci aux Éditions Plumes Solidaires.
Cette lecture fut pleine de surprise. Déjà, à la base, je ne savais pas si j’allais aimer. Les indiens et les cowboys, moi, je les aime dans les films. Dans les livres, je n’ai jamais trop adhéré. Peut-être car je n’en ai pas lu assez, aussi. Bref, j’étais assez mitigée au départ. Et le début ne m’a pas trop aidée à me mettre dans le bain.
Le style de Black Hills n’est pas très simple à appréhender sur le début. Il faut se mettre dedans, comprendre qu’il s’agit d’un temps ancien, le découvrir également. Christian Carlier utilise de belles tournures de phrase, mais parfois elles sont longues, donc il fallait vraiment s’accrocher pour s’y mettre réellement. Cela semble horrible, mais en fait je m’y suis fait assez rapidement. Deux, trois pages, et c’était bon.
Ensuite, le problème, ça a été l’histoire : car, au début, elle ne m’emballait pas plus que ça. Des colons font la fête, l’un d’eux est blessé par des Lakotas, l’une des leurs, Emma, est kidnappée. OK, un peu banal sur le coup. Mais on continue à suivre le récit sur les deux « tribus » et, petit à petit, on se prend à éprouver de la curiosité pour les Lakotas. J’ai même très vite eu un coup de cœur pour leur naturel et leur façon de vivre. Tout comme Emma, la captive qui progressivement devient indienne dans son cœur.
À la fin de la première partie de ce roman, j’étais conquise. J’avais oublié toutes les difficultés du début, et j’étais tellement dans l’histoire qu’il m’a fallu moins de temps pour lire tout le reste que les premiers chapitres. C’est dire ! J’ai adoré le traitement qu’a fait l’auteur de cette histoire : tout en simplicité, avec certes des moments difficiles, mais aussi de l’émotion et de belles idées.
Comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter à une première impression : je serais passée à côté d’une perle !
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