Le monde sombre dans le chaos : un phénomène nouveau et inexpliqué affecte les écosystèmes du monde entier. Le comportement des animaux est bouleversé, les espèces végétales sont frappées d’impossibles mutations alors qu’une étrange épidémie se répand, qui pourrait causer la mort de millions de personnes.
Au cœur de la forêt tropicale amazonienne, Alexandre Grant, PDG d’une société de biotechnologie américaine, rencontre Anne Cendras. La célèbre biologiste française est convaincue que ce cataclysme n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, mais qu’il menace la survie de toute l’humanité.
Aucun gouvernement ne sait comment enrayer ce phénomène, et déjà le contact est rompu avec certaines régions du globe. Seuls quelques individus, que tout oppose en apparence, sont bien décidés à comprendre et à lutter ?
Stupéfiant ! Un apocalyptique est généralement une mine de leçons écologiques et philosophiques. Et on croit que, lorsqu’on en a lu un ou deux, on les a tous lus. Notamment, le premier apocalyptique sera toujours le meilleur, car c’est toujours la découverte, il est toujours plus spécial que les autres.
Eh bien, ce roman-là est aussi surprenant que mon premier : après Colère, je ne pensais pas pouvoir me recevoir une autre gifle de cette envergure ! Mais tout y est : les leçons, la catastrophe, la misère de l’homme apprenant à survivre et se défendre contre ses prédateurs, le mystère… et l’originalité !
Tous les apocalyptiques font passer le même message, bien sûr, mais ici c’est la façon de le faire passer qui est originale et sympa. Alors, bien sûr, le roman n’est pas parfait, il y a quelques incohérences (minimes, et qui ne se remarquent pas forcément), quelques détails trop développés, ou pas assez (quid de notre deuxième Lune ?) mais, globalement, c’est pour moi une réussite. Chapeau bas à Yannick Monget d’avoir revisité la légende de Gaïa avec tant de brio et d’imagination !
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