Voici un livre qu’il me tardait de découvrir ! Cela fait plusieurs années maintenant qu’une amie me l’avait conseillé et, entre-temps, j’ai même eu l’occasion de lire le second livre de Rosamund Lupton, Juste après, qui était juste phénoménal. Bref, je savais que, en parcourant cet ouvrage, je ne m’ennuierais pas.
Dès la première page, l’autrice nous embarque dans son histoire. Bea est interrogée sur l’affaire concernant sa sœur, Tess, et relate, un peu comme un témoignage pour les autorités et aussi comme une lettre adressée à sa sœur, les événements clefs qui lui ont permis de découvrir la vérité. Entre passé et présent, la frontière est mince, mais toujours plus ou moins bien tracée, sauf lorsque l’autrice voulait que ce soit volontairement flou. Cette technique est bien amenée, car le mystère reste entier jusqu’au bouleversement final. On le voit venir, mais on ne réalise pas tant qu’on n’y est pas. Du grand art.
Les personnages ne sont pas en reste non plus ! Bea ne lâchera jamais l’affaire et veut découvrir ce qui est arrivé à sa petite sœur. Bornée et têtue, elle ne laissera personne lui dire quoi penser ou quoi faire. Et c’est ça que j’ai aimé dans son personnage ! Elle reste campée sur ses positions et croit en sa sœur, même si c’est parfois de manière déraisonnée. Tous les personnages secondaires tiennent également leur place, bien que j’aie trouvé les policiers un peu trop gentils, et la mère un peu trop distante. Mais cela est une question d’affinité.
Cette histoire, c’est aussi celle d’une complicité entre deux sœurs, dont l’une part trop vite, et dont l’autre se demande comment elle peut, elle, faire son deuil, si ce n’est en réhabilitant complètement sa mémoire. Les émotions que nous fait ressentir ce roman sont puissantes, et les frissons ne nous lâchent pas une seconde dans notre lecture.
Je savais que ce roman serait un régal.
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