mercredi 12 octobre 2022

Le journal de Stanislas K

Si vous trouviez un vieux journal intime dans une ruine un soir d’orage, que feriez-vous ? Vous empresseriez-vous de le lire ? Mais… seriez-vous prêt à voyager à travers les âges aux côtés d’un personnage d’une autre époque et à le suivre jusqu’au fin fond des galaxies ?
Si Romy et Téo s’attendaient à passer un été tranquille dans le Gers en compagnie de leurs grands-parents, ils vont découvrir que cet endroit leur réserve bien des surprises insoupçonnées. Au programme : voisin coléreux, amour perdu, circuit touristique, étrange prophétie et décollage vers les étoiles. Alors ? Vous embarquez ?
Le journal de Stanislas K
Marie H Marathée 2022

Merci à Nats Éditions.

Il n’est plus nécessaire de présenter cette autrice. Marie H Marathée est une de mes valeurs sûres sur ce blog. J’ai tout lu (ou presque) d’elle, et à chaque fois je me suis régalée. Que ce soit jeunesse, fantastique, contemporain, feel good ou peu importe le thème qu’elle choisit d’aborder, je trouve ça percutant, magnifiquement écrit et intéressant.

J’ai été embarquée dans cette histoire à une vitesse hallucinante. Et pourtant, c’est toujours difficile de traiter une intrigue comme celle-ci : un double récit. L’un correspond au temps présent, des enfants qui ont leur propre intrigue, des vacances chez les grands-parents avec au menu des randonnées, des discussions inoubliables et des batailles de pommes pourries. L’autre, c’est le récit de Stanislas, cet auteur dont les enfants ont trouvé le journal et qui vit des choses juste… absolument… incroyables. On n’y croit pas, mais on y croit, car c’est juste trop beau pour être faux !

Avec les enfants, on a le côté jeunesse, le côté léger et déluré qui nous permet de reprendre notre souffle ; avec Stanislas, on a ce côté adulte et bien ancré dans la réalité des adultes, avec une romance et des problématiques actuelles (et passées !), mais aussi du fantastique, de l’imaginaire et une histoire improbable. Avec Stanislas, on retient notre souffle devant tant de beauté et de magnificence, on aimerait vivre une vie aussi folle que la sienne.

Comment l’autrice a-t-elle pu réussir cet exploit de nous faire lire deux histoires en une sans nous ennuyer ? Sûrement car sa plume est magique, qu’elle manie les mots avec une aisance dingue et qu’on ne se rend pas compte de ce qu’elle nous fait vivre. C’est une magicienne et, avec elle, tout devient possible. C’est peut-être aussi pour ça que j’attendais tellement cette fin ouverte, qui nous laisse imaginer tout ce que l’on souhaite pour la suite. Car il va y avoir une suite, c’est obligé… Ben oui, je suis au bout de ma vie, là !

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