lundi 24 octobre 2022

La révolution des fourmis

D’un côté, les fourmis. Elles se demandent si nous sommes des monstres géants ou des dieux infinis. De l’autre, nous, les hommes. Au mieux, nous sommes indifférents à ces êtres minuscules. Au pire, nous nous acharnons à les écraser. Pourtant, après des millénaires d’incompréhension, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont peut-être se rencontrer, se comprendre, se connaître enfin.
La révolution des fourmis
Bernard Werber 1996

Troisième et dernier tome de cette trilogie incroyable. J’ai beaucoup aimé ce dernier texte, et pourtant sa taille m’avait bien fait peur au début. Presque sept cents pages. Je me demandais si j’arriverais à en venir à bout, surtout que le début m’avait semblé un peu moins intrigant que les deux premiers opus. L’intrigue de Julie ne m’intéressait pas trop au début, je la trouvais un peu pénible avec ses états d’âme et son renfermement sur elle-même… J’étais plutôt à fond dans l’histoire de 103e. Cette petite fourmi évolue tellement d’un tome à l’autre, et là je m’attendais à ce que cela devienne complètement fou. Ce fut le cas !

Sans trop vouloir divulgâcher, disons que 103e prend du galon et devient l’héroïne incontestée de cette trilogie. De simple figurante à personnage principal, elle devient ma petite chouchou de l’histoire. J’ai été effrayée pour elle (surtout à la fin !), et j’aime tellement voir son analyse du monde des Doigts au fur et à mesure du texte. Elle est résiliante et fait sa révolution pour regrouper Doigts et fourmis. La paix, l’entraide et le partage sont ses buts. Je l’adore, cette petite fourmi !

J’ai dit plus haut que le début m’avait semblé un peu long avec Julie. Elle a pourtant été le deuxième point d’ancrage de ce texte, surtout sur la seconde moitié du roman. Une fois que la partie du lycée s’est terminée, j’ai enfin pu apprécier ce personnage qui crée son bonhomme de chemin et sa propre révolution des fourmis, celle qui permettra de changer les choses chez les humains, mais en se basant sur l’Encyclopédie et ce que peut apporter l’exemple magnifique de la communauté des fourmis.

Sept cents pages, c’est finalement trop court aussi. Car, à la fin, j’avais ce petit pincement au cœur de quitter cet univers qui m’a vraiment plu du début à la fin. Je ne veux pas quitter 103e, je voudrais la retrouver dans d’autres textes de Bernard Werber. J’ai le même sentiment ici qu’avec Bastet et Pythagore. On dirait que c’est une constante dans les histoires de cet auteur : on s’attache énormément aux personnages… et c’est bon !

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