Depuis qu’une guerre nucléaire a ravagé la planète, l’humanité s’est réfugiée dans des stations spatiales en orbite à des milliers de kilomètres de sa surface radioactive. Aujourd’hui, cent jeunes criminels sont envoyés en mission périlleuse : recoloniser la Terre. Cela peut leur donner une chance de repartir de zéro… ou de mourir dès leur arrivée.
Clarke a été arrêtée pour trahison, mais son véritable crime continue de la hanter au quotidien. Wells, le fils du Chancelier, est venu sur Terre pour ne pas être séparé d’elle, cette fille qu’il aime plus que tout. Mais saura-t-elle un jour pardonner son parjure aux conséquences fatales ? Bellamy, au tempérament de feu, a tout risqué pour rejoindre Octavia à bord de la navette : tous deux sont les seuls frères et sœurs que compte encore le genre humain. Glass, elle, a accompli la manœuvre inverse et est parvenue à rester à bord de la station. Elle va vite comprendre que les dangers qui la guettent sont au moins aussi nombreux que sur Terre.
Face à un monde hostile ou chacun reste rongé par la culpabilité, les 100 vont devoir se battre pour survivre. Ils n’ont rien de héros et, pourtant, ils pourraient bien être le dernier espoir de l’humanité.
Ce roman fait parler de lui depuis un moment, et j’avoue avoir compris pourquoi. J’ai aimé ma lecture, elle était passionnante et vraiment entraînante, mais j’ai tout de même quelques reproches à faire à ce roman. Commençons donc par le négatif.
Le négatif tient en plusieurs remarques qui peut-être trouveront une explication dans la suite de la saga. Tout d’abord, comment diable en sont-ils arrivés là ? Comment et pourquoi nos descendants ont-ils dû trouver refuge dans une colonie spatiale ? Je veux des détails, je veux savoir ce qui les a poussés exactement à fuir la Terre ! Et j’aimerais bien aussi qu’on m’explique comment ils ont pu survivre enfermés hermétiquement dans une colonie spatiale avec plusieurs centaines d’années d’oxygène, de vivres, d’eau à leur disposition ? Comment scientifiquement est-ce possible ? Je sais qu’il faut une part de rêve à un roman, mais quelques détails éparpillés par-ci par-là permettent de donner du crédit et de la cohérence au récit… et à éviter à Merry de montrer son scepticisme…
Voilà pour les reproches, c’est dit, c’est fait. N’en parlons plus et concentrons-nous sur le reste : l’histoire est ahurissante ! L’envoi des 100 sur Terre est tout bonnement géniale et leurs premiers pas sur cette Terre abandonnée sont véritablement magiques. J’ai bien ressenti l’émotion chez certains, la peur chez d’autres. Et même si j’aurais voulu un peu plus d’actions, un peu plus de peur, un peu plus d’événements bouleversants, j’ai tout de même eu mon compte. Pas dans le présent, non. Car il ne se passe finalement pas grand-chose sur Terre. C’est dans le passé que mon intérêt s’est avant tout porté.
L’histoire de Luke et Glass est tout simplement bouleversante. Clarke m’a touchée au plus haut point. J’ai admiré puis détesté Wells à tour de rôle. Bellamy et Octavia m’ont captivée. Des personnages qui ont chacun une histoire, un but, ou un choix à faire. Des personnages qui se retrouvent, là, au final, dans une situation difficile qui leur renvoie en plein dans la figure les conséquences de leurs actions. J’ai adoré la mise en place faite autour de ces personnages, en passant d’un point de vue à l'autre, du passé au présent. Cela permettait de redonner toujours un élan supplémentaire à l’histoire. Quant à ce final !
Mais, maintenant, c’est fini. Je suis triste, car ce roman est vraiment trop court et qu’il aurait pu être un peu plus étayé… et que je n’ai pas la moindre idée de quand la suite sortira !
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