Trois voix, trois personnages, trois destins irrémédiablement liés, sur les terres tragiques du rêve américain et de l’illusion mortelle.
Voici un avis très court sur ce livre que j’ai hélas abandonné au quart. Je suis triste, car j’avais entendu beaucoup de bien sur Fabrice Colin, et je tenais à découvrir un de ses titres. Je pense que je n’ai pas choisi le bon, car je n’ai pas du tout accroché.
Pourtant, les premières pages étaient terribles. Une fusillade sur un campus, une jeune fille qui s’échappe et pense que le tueur vient pour elle, et en parle à sa conseillère, Karen. C’est à peu près la seule chose que j’ai apprécié dans ce début de livre. Car nous suivons trois intrigues, en fait : celle-ci, le flic, et le tueur. Le flic ne m’a pas du tout marquée, et je n’aime pas du tout le style de l’auteur quand il en vient au tueur.
Car, voyez-vous, lorsque c’est le tueur qui parle, l’auteur narre à la deuxième personne du singulier. Tu vois, c’est pas simple, quand tu lis une histoire et qu’on te désigne un personnage par « tu ». Car c’est pas toi, ce tu. C’est lui, ce tu. Et en plus, pas de marque de ponctuation dans les dialogues, et moi, ça me perd…
Outre tous ces éléments, je n’ai pas été captivée par l’intrigue, et je trouve que cela part dans tous les sens. Une fusillade, un meurtre, une secte, des sévices sur des enfants. Bref, je me suis perdue et je préfère passer à autre chose.
Je réessaierai cet auteur dans une autre catégorie, un jour. Mais pas tout de suite.
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