dimanche 6 décembre 2020

Au-delà des collines

2036. Un virus inconnu déferle sur la Terre. Plus virulent qu’Ebola, plus mortel que la Grippe Espagnole, plus contagieux que le Covid-19, il plonge le monde entier dans le chaos.
Mary, une jeune femme rescapée, tente de survivre à la pandémie en ralliant l’ouest des États-Unis dans l’espoir de trouver une communauté épargnée par la sauvagerie humaine.
Faisant face à de multiples mauvaises rencontres, fusillades et attaques d’animaux sauvages, elle n’aura de cesse d’affronter les multiples dangers sur son chemin afin d’atteindre son but…
Au-delà des collines
Marie Nocenti 2020

Merci à SimPlement et à IS Édition.

Comme toujours avec cet éditeur, j’ai eu affaire à un petit bijou. Cette histoire peut sembler banale à la lecture du résumé. Un énième roman parlant de pandémie mondiale, dans lequel les êtres humains doivent survivre envers et contre tout ! J’en ai lu. Beaucoup. Je vais en relire, car j’adore. Mais lui, il sort clairement du lot. Car il présente la vie après, d’une manière à la fois terre-à-terre, terrible et poétique.

Dans ce texte, Mary, médecin et enceinte, se retrouve infectée par le virus, une sorte de fièvre hémorragique. Elle perd son bébé mais survit. Simplement, autour d’elle, il n’y a que des morts. Ses amis, sa famille. Elle a tout perdu. Alors, elle part. Et c’est une aventure incroyable qui l’attend. De l’amour, des rires, de la joie, des amis, une nouvelle famille. Mais aussi de la peur, de l’action. La vie, tout simplement.

C’est une épopée, une quête… un voyage, un road trip qui nous emmène dans les Black Hills, aux côtés de personnages que l’on apprend à tous aimer. Ils ont de belles personnalités, des valeurs, et l’on ne peut que leur souhaiter le meilleur. C’est avec énormément de plaisir que j’ai apprécié Jack, Paul, Storm, ou encore la petite Laura qui m’a fait craquer.

J’ai trouvé cette façon de traiter l’après-virus très simple et poétique. On n’en parle quasiment pas. La vie continue, on doit s’adapter en attendant des jours meilleurs. Et l’entraide et l’amour qui se dégagent des personnages donnent presque envie de connaître des gens avec une telle grandeur d’âme.

À noter que ce texte n’a pas été écrit suite à la pandémie de la Covid-19. Marie Nocenti a écrit ce texte il y a un peu plus de dix ans, après celle du H1N1. C’est amusant qu’il soit publié en ce moment, dans ce contexte si particulier. Mais il ne se perd pas dans la foule des livres post-Covid. Pour l’instant, il est même l’un des plus beaux que j’ai lus sur le sujet !

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