Il faut avoir tout perdu pour se rendre compte de ce que l’on chérissait. Quand Kyôichi saute devant le dernier train de la gare de Shibuya, il ne veut pourtant pas mourir, mais il est bien décidé à se sacrifier pour sauver ce qu’il reste de sa famille.
Enfin, il l’était jusqu’à ce qu’une mystérieuse jeune femme l’entraîne à la place dans une autre Tokyo, plongée dans les ténèbres d’une nuit sans fin. Poursuivi par des dragons, des yokaïs, mais surtout par une ombre angoissante, Kyôichi devra suivre sa guide s’il veut de nouveau revoir le soleil.
Il en est capable, mais la véritable question est : le veut-il vraiment ?
Merci à SimPlement et à Axel Witzke.
Quand l’occasion de lire ce livre s’est présentée, j’ai beaucoup douté. J’avais peur que la différence culturelle ne me bloque et que je n’arrive pas à rentrer dans l’histoire. Je suis fascinée par l’Asie, mais malgré tout je ne suis pas au fait de tous leurs us et coutumes, et ma crainte était d’être perdue, de ne pas comprendre, et du coup de ne pas adhérer. Mais finalement, il faut bien se lancer un jour. Alors, j’ai tenté le coup. Et j’ai eu raison.
La culture du Japon est omniprésente dans ce roman, mais elle est accessible. D’abord, par les notes. Il y en a beaucoup, et je déplore d’avoir lu ce texte en numérique. Le système de gestion de notes sur liseuse est tel que l’on doit sans arrêt cliquer pour les lire, ce qui fait que… au bout d’un moment, je ne les lis plus. Un conseil, si vous souhaitez lire ce livre, lisez la version papier car j’imagine que les notes sont en bas de page… C’est bien plus confortable. Ensuite, l’accessibilité de la culture est réalisée via un petit artifice : l’introduction d’un personnage français, Liv, qui ne sait pas toujours tout, ce qui permet à l’auteur de mettre de petites explications dans le texte. Cette pédagogie était vraiment la bienvenue et permet de faire tomber les barrières : foncez, vous ne serez pas perdus.
Par contre, vous serez dépaysés ! Et c’est le but, quand on choisit de lire un livre comme celui-ci. J’ai adoré voir autant de fantastique, des phénix, des kitsunes (j’adore les kitsunes), des yokais, des dragons… Autant de symboles et de mythes qui sont abordés simplement et m’ont mis des étoiles dans les yeux. En plus, ils apparaissent petit à petit, au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire et de l’évolution du personnage. Tout est de plus en plus compliqué, une étape est franchie à chaque fois.
Car cette intrigue est vraiment sympa. Si elle peut paraître sombre et très pessimiste dès le début, on se rend compte que l’espoir n’attend que d’apparaître au cours des pages. L’évolution de Kyô est telle qu’on a envie de le pousser à grandir, à comprendre qu’il peut vaincre et survivre. Cette aventure, un peu comme une quête, est très prenante. J’ai tourné les pages à une allure folle et été triste de constater que le roman avait une fin… J’aurais bien aimé que ça dure éternellement, comme pour Kyô dans certaines scènes. Curieux ? Foncez !
Je viens tout juste de terminer ma chronique ~ Je tombé au hasard sur ton blog, très joli. Je note l'adresse et m'abonne à ton univers instagram ainsi qu'à ton blog ! A très vite.
RépondreSupprimerBookish.Smilla
Bonsoir ! Merci, ton message me fait vraiment très plaisir ;)
SupprimerÀ bientôt ;)