samedi 24 octobre 2020

Un(e)secte

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.
Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.
Un(e)secte
Maxime Chattam 2019

Oh la la. Qu’est-ce qui m’a pris ? Ceux qui me connaissent savent que je ne supporte pas les araignées. Je déteste les araignées, je hurle dès que j'en vois une. Alors, quelle idée d’attraper un livre où il est question d’insectes et de bestioles qui ont trop de pattes pour avoir le droit de vivre ? Car, soyons réalistes, si le but est de nous faire peur, il y aura des araignées, c’est une phobie commune, non ?

Alors, forcément, je n’aurais pas dû être étonnée que dans les premières pages on ait droit à une attaque d’araignée répugnante avec des millions de pattes (au moins). J’aurais peut-être dû arrêter directement… mais je ne l’ai pas fait. Car c’est une première scène pour mettre dans l’ambiance (j’ai peur), le reste serait forcément plus soft… ou pas (ben oui, faut pas non plus trop rêver…).

Je n’ai pas lâché, car très vite j’ai été prise dans l’histoire. C’est quand même un Maxime Chattam, donc cela ne peut être qu’un roman génial. Et il l’a été ! Car finalement, il y avait moins de bestioles que prévu… ou alors mon cerveau a su extraordinairement faire abstraction des éléments traumatisants de ce livre (ce qui est fort probable).

Mais l’enquête a vraiment été passionnante. J’avais vraiment envie de découvrir ce qui se cachait derrière ces attaques, et j’aimais bien suivre les personnages, à la fois complexes et intrigants, mis en scène par l’auteur.

Et peut-être aussi que j’avais envie de finir le roman car je savais qu’une fois terminé je ne verrai plus chaque insecte passant devant moi comme un meurtrier potentiel. Peut-être.

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