J’ai emprunté ce petit livre à la bibliothèque en me disant que cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre sur le harcèlement. J’en ai lu plusieurs très sérieux, et c’est vrai qu’il vaut mieux espacer ce genre de lecture pour ne pas complètement déprimer. Mais ici, c’était plus léger que ce que je pensais.
C’est un jeunesse, j’aurais dû m’y attendre. Mais je pensais quand même que Gaël Aymon traiterait le harcèlement comme un sujet très grave et dont il est extrêmement difficile de se défaire. Finalement, dans ce texte, j’ai eu une sensation que tout ça n’était qu’effleuré. Laura a finalement eu de la chance, dans son malheur, car ça aurait pu être vraiment pire.
Attention, n’entendez pas par là que je n’ai pas aimé. J’ai lu ce texte très vite, et j’ai apprécié ma lecture. J’ai juste une petite pointe de déception car j’ai l’impression que cela ne reflète pas vraiment la situation extrême que le harcèlement peut devenir et que ça n’alerte donc pas assez les jeunes sur ce fléau. C’est peut-être une erreur de ma part de ne voir ici que la portée éducative que ce texte aurait pu avoir.
Dans tous les cas, pour une première approche et pour des jeunes qui seraient particulièrement sensibles, ce livre permet de découvrir un peu ce mal, tout en les épargnant. C’est donc une bonne lecture, même si j’aurais aimé en avoir plus de mon côté.
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