Merci au Éditions 12-21.
Une nouvelle fois, j’ai fait l’erreur de commencer une saga par son tome 3. Non pas que je n’ai pas compris l’histoire, au contraire. Tout était limpide, et vraiment très clair. Pas de problème de compréhension, donc. Mais du divulgâchage à gogo, car j’ai tellement aimé que je compte bien lire les deux premiers tomes !
Ce n’était pas gagné. J’ai été perturbée par le début de ce roman, que j’ai trouvé un peu long à la détente. J’avais l’impression que l’auteur tergiversait beaucoup et passait plus de temps à nous parler de la Pologne – et ça ne me gêne pas du tout, ça, hein ! – ou de divers personnages, que du meurtre qui allait être commis. Cela tournait un peu en rond, et je me suis demandé dans quoi je m’étais embarquée.
Et tout doucement, petit à petit, le cadavre a été introduit, et les mystères sont apparus. De là, tout s’est enchaîné, pour mon plus grand plaisir. Le meurtre est horrible, et Zygmunt Miloszewski ne nous épargne pas à ce sujet. Avec le florilège d’explications potentielles toutes plus terrifiantes les unes que les autres, notre imagination avait de quoi faire !
Par contre, je trouve que Teodore est un trop bon procureur. Il comprenait tout trop vite, passé les deux tiers du roman, alors qu’il peinait fortement à démêler les nœuds juste avant. Un effet pour créer du suspense aux lecteurs ? Pas mal fait, mais quand même avec un petit manque de crédibilité. Il manquait d’indices, pour arriver à tout comprendre si simplement. Ou alors, on ne nous a pas tout dit !
Sinon, je trouve que le roman est très bien dosé en ce qui concerne les intrigues personnelles de Teo et l’enquête à mener. Sa vie est passionnante, et j’ai très envie de savoir pourquoi et comment il en est arrivé là. Car heureusement, si je sais où il en est aujourd’hui, l’auteur a jugé bon de ne pas nous faire un rappel des événements : cela me permettra de découvrir tout ça. Car ce sera le dernier tome – sauf pour moi ! –, et cette fin est terrible !
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