Pour un taiseux vivant en marge des paillettes, c’est tout autant une aubaine qu’une source d’angoisse. Mais il va faire le job. Et la fiche de poste est claire : trouver quelqu’un de suffisamment intelligent pour se poser des questions, et d’assez con pour ne pas pouvoir y répondre.
La fiche de poste, Dusan ne la connaît pas.
C’est aussi ça, Cannes.
Merci aux Éditions 12-21.
La couleur de la couverture m’a attirée. Je sais, c’est bête, mais c’est le premier contact que j’ai eu avec ce titre, et la couleur m’a donné envie d’en savoir plus. Et quand j’ai lu le résumé, je me suis dit que ce serait une lecture qui changerait de mes habitudes, que ça ne pouvait pas me faire de mal.
Alors, ce livre a rempli son office : j’ai passé un bon moment, différent de d’habitude. Mais ce ne fut pas plus qu’un bon moment, car l’issue de l’histoire se voyait à des kilomètres. Mais ce n’est pas trop un problème car j’attendais que ce livre soit une distraction, et ça a été le cas.
L’intrigue se suit très bien, et le style nous porte relativement bien dans l’histoire. On suit Dusan et ses aventures tranquillement, en souriant un peu car on voit venir des choses que lui ne voit pas encore, mais on se plaît à voir comment Roman Strajnic abordera tout ça.
J’aurais juste un petit regret, ce serait que Dusan soit aussi lisse quant à ses découvertes. On a l’impression qu’il vit cette histoire, mais qu’elle lui passe en même temps un peu au-dessus de la tête. Je n’ai pas ressenti d’implication réelle chez lui, et c’est dommage, car il y avait de quoi jouer un peu avec ce personnage et cette situation.
Au final, c’est un livre que j’aurais pu lire à l’ombre d’un palmier ou à la plage. Une histoire qui ne se prend pas la tête, simple à lire et qui fait passer le temps. Parfois, c’est tout ce qu’on demande !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire