samedi 24 novembre 2018

Le cri

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Le cri
Nicolas Beuglet 2016

Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard à la médiathèque. Un petit pavé, une histoire policière. Ça se prend toujours. Sauf que je ne m’attendais pas à ça.

Si le début de l’histoire commence comme toute enquête, cela va bien vite changer. À partir de la rencontre de Sarah avec le personnel de l’hôpital psychiatrique et de son instinct quant aux responsables, les péripéties débutent sans tarder. De l’action, du suspense, et un début de questionnement : qui donc était 488 et pourquoi était-il enfermé ici ?

Le rythme est allé crescendo. Il nous fallait apprendre à connaître Sarah, au début du livre, puis on a entraperçu Christopher, dont on a vite compris qu’il détiendrait un rôle clef. Une fois les présentations sont faites, on est rentré dans le vif du sujet. Les méthodes de Sarah ne sont pas vraiment conventionnelles dans la mesure où elle emmène un civil avec elle, mais elle n’en avait pas trop le choix, après ça, non ?

Le style est quant à lui très fluide. J’ai senti passer le roman, mais je me suis régalée à chaque fois que je l’attrapai pour en lire un nouveau morceau. Dommage que je ne l’aie pas lu en vacances, j’aurais pu le lire d’une traite et m’épargner des moments d’attente interminables pour savoir de quoi il retournait !

Par contre, cette fin ! J’avoue qu’elle est géniale. Je ne m’attendais absolument pas à ça, et surtout que Nicolas Beuglet aille jusqu’au bout de son idée avec expérience, constatation et conclusion à l’appui. L’épilogue m’a fait mourir, tant c’était excellent. Un pied-de-nez fabuleux, même si les sceptiques diront qu’il n’a rien prouvé.

En bref, ce fut pour moi une excellente découverte. J’espère pouvoir relire un jour un livre de cette trempe-là sur ce thème, et pouvoir relire cet auteur qui a, je pense, beaucoup à dire !

Complot »

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