vendredi 24 août 2018

Tunnels

Will Burrows, un jeune garçon de quatorze ans, vit à Londres avec sa famille. Mais lui et les siens ont peu de choses en commun. Il partage cependant une passion avec son père : ensemble, ils adorent creuser des tunnels. Lorsque Mr Burrows disparaît brutalement au fond d’une galerie inconnue, Will décide de mener l’enquête avec l’aide de son ami Chester.
C’est ainsi que nos deux héros se retrouvent bientôt dans les lointaines profondeurs de la terre. Là les attend un terrible et sombre secret qui pourrait bien leur coûter la vie. Creusez le mystère !
Tunnels
Roderick Gordon & Brian Williams 2007

Une petite note sur ce titre jeunesse dont je ne savais pas trop ce qu’il m’inspirait. Un jeunesse fantastique, en général, ça vous donne envie de le lire. On parle de magie, de mondes merveilleux, d’un jeune héros dont la vie va changer. C’est féérique et attractif. Là, non. La couverture n’est pas spécialement attrayante, le résumé ne donne pas trop envie de rentrer dans ce monde. Mais je me suis dit qu’il ne fallait pas se fier à ça, que l’habit ne faisait pas le moine. Au final, je suis toujours aussi sceptique quant à ce titre. Il y a du bon, et du moins bon.

Le bon, c’est l’histoire au global. Il y a des péripéties, on aime à suivre Will, qui découvre ce monde si particulier sous terre et qui finalement découvre une partie de lui. C’est intéressant, bien mené, et les retournements de situation devraient nous permettre de rester dans l’histoire, de ne pas vouloir la quitter. Mais il y avait de grosses longueurs, et ça a gâché tout mon plaisir. La mise en place, notamment, était bien trop longue et donnait envie de passer à autre chose. En plus, après un apriori négatif, c’est d’autant plus difficile de remonter la barre et d’intriguer le lecteur. Car il est déjà en mode « fuite ».

Je trouve également que les auteurs ne sont pas allés au bout des détails. Nommer les choses, décrire clairement les personnes et les lieux permet de se situer plus facilement dans le récit. Je n’arrivais pas à visualiser ce dont me parlait ce livre, et cela a créé une sorte de barrière entre l’histoire et moi, ce qui est dommage, encore une fois.

Heureusement, des petits détails ont réussi à me tenir jusqu’au bout du roman. Ces petites choses me donnaient envie d’en savoir plus, sans pour autant être affamée, et m’ont donc permis de terminer ce texte. Néanmoins, je ne suis pas sûre d’arriver à me motiver à lire la suite, car j’ai peur de me retrouver, dans le second tome, dans la même configuration que ce titre : des longueurs, malgré une histoire intéressante. J’ai envie qu’une lecture me transporte… Je ne suis pas certaine que cette saga y parvienne…

Profondeurs »

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