Merci à SimPlement et aux Éditions d’Utoh.
J’aime énormément la saga Divano, également de David Royer : elle montre l’imagination débordante de l’auteur, et son style acéré ne peut pas laisser indifférent, tant il peut être saignant avec ses personnages. Alors, quand j’ai vu passer Cendres, je me suis laissée tenter avec énormément d’enthousiasme.
C’est différent. On est ici plus proche de la dark fantasy, et j’avoue que mon intérêt ne fut pas le même dès les premières pages. Ici, pas de complots délirants avec des dieux cinglés ; plutôt des personnages qui se démènent dans leur quête respective. S’il y a quelque chose qui ne change pas, c’est la façon qu’a l’auteur de leur offrir à chacun une personnalité bien affirmée. On a tendance à s’apitoyer pour l’un, détester l’autre. Et ça, c’est bien, car cela nous implique dans notre lecture.
L’histoire et le style sont quant à eux très sombres, et l’on découvre ce roman petit à petit, sans le dévorer, pour bien digérer tout ça. En tout cas, ce fut mon cas, car j’avoue que ce n’était pas la lecture la plus joyeuse de ces derniers temps ! Et si j’ai bien apprécié certains aspects, j’avoue que le style plus noir et moins reconnaissable de l’auteur m’ont un peu surprise. Pas de répliques mordantes ou de délires ? Hein ?
Finalement, Cendres est un bon texte, qui ravira les fans de fantasy pure, car l’auteur maîtrise extrêmement bien les codes, et le style se marie parfaitement avec l’univers dépeint. Mais la folie m’a manqué, et j’avoue sans honte préférer l’autre saga de l’auteur. Il en faut pour tous les goûts !
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