- le mot « momie » dérive d’un terme égyptien signifiant « bouillasse noire et gluante »,
- la lune s’éloigne chaque année de la Terre, de 3,8 cm,
- lors d’un éternuement, tous les organes s’arrêtent, le cœur compris.
Harriet Manners, jeune Anglaise de quinze ans, est une geek. Une intello. Difficile donc de se faire des amis lorsqu’on porte une telle étiquette. Alors, lorsqu’elle se retrouve choisie malgré elle par une agence de mannequins, elle se dit que c’est l’occasion de changer son image.
La geek saura-t-elle devenir chic ?
Ce livre n’aurait jamais dû apparaître sur ce blog, car je ne lis que peu de titres de ce genre… enfin, sauf que j’ai l’impression de me répéter, là ! Peut-être que mes goûts changent et qu’un peu de superficialité fait du bien à mon moral. Quoi qu’il en soit, quand je suis tombée sur ce roman à la bibliothèque, j’ai lu le résumé et me suis dit que, finalement, je devais le lire.
Car, en fait… je suis une geek. Et je ne sais absolument pas comment j’aurais réagi à la place d’Harriet. Déjà car cela n’aurait pas été possible (on est quand même dans le summum du surréaliste !), et ensuite car je suis d’accord avec elle : la mode, ce ne sont que des vêtements ! Et on ne frappe pas, s’il vous plaît, là n’est pas le but de cet article ! Du coup, je me suis dit qu’Harriet allait être un personnage auquel je pourrais vite m’identifier… sauf qu’elle est bien pire que moi. Elle est le stéréotype même du geek, et c’était juste trop rigolo.
Rien n’est fait dans la demi-mesure dans ce texte : la geek est très (trop) geek, les guéguerres entre les lycéennes sont tout aussi téléphonées, et le milieu de la mode tellement… comme on peut l’imaginer : complètement loufoque et absolument pas sain. Mais Holly Smale ne s’est pas arrêtée là, dans la mesure où elle passe même d’un langage très complexe à du superficiel extrême (ce qui est peut-être un peu trop, pour le coup).
En tout cas, cette lecture fut amusante et rafraîchissante. Ce n’est évidemment pas le livre de l’année, mais cela m’a suffisamment plu pour que je me procure à la bibliothèque la suite. Tant qu’à faire, autant continuer à voir quelles épreuves cruelles Harriet devra encore affronter !
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