Je sais que je suis mannequin parce que nous sommes lundi matin et que je porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d’oreilles dorées. Mon visage est peint en doré, et un long fil de fer doré est enroulé autour de ma tête. Ce n’est pas ainsi que je m’habille d’habitude le lundi.
Eh oui, la geek que j’étais est devenue tendance, populaire et cool ! Comment ça, « ce n’est pas crédible » ?
Ce fut un plaisir que de retrouver Harriet dans ce deuxième épisode de Geek girl. Une nouvelle fois, je me suis amusée comme une petite folle en parcourant cette seconde histoire. Je la trouve même encore plus folle et délurée que la première, c’est dire !
Cette fois, ce n’est plus tant la différence entre geek et top-model qui est mise en avant, mais plutôt la recherche d’Harriet pour trouver sa place dans le monde : celui de la mode, sa famille qui s’agrandit, auprès de ses amis – les anciens comme les nouveaux. Pour elle, tout est très difficile car son univers semble s’écrouler petit à petit.
Entre Nat qui ne peut pas être là pour l’été, sa famille qui semble ne plus vouloir d’elle, et même son harceleur personnel qui disparaît de la surface de la Terre, son départ à Tokyo ne peut qu’être une bonne nouvelle… à condition de ne pas tout gâcher par des Harrietudes ! Les problèmes s’accumulent, et l’on a du mal à comprendre comment la jeune geek arrive à se mettre dans de telles situations toute seule. J’ai pensé à une machination, à un complot d’état, mais aussi à… elle, tout simplement, car elle en est capable, oui !
Ses interrogations sont légitimes, et finalement je pense que la plupart des jeunes adolescentes se posent la même question, parfois. Geek girl s’adresse à tous, avec bonne humeur et humour, afin de nous faire passer un bon moment. Encore une fois, pour moi, ce fut une franche réussite. Vivement le tome 3 !
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