L’habit ne fait pas le moine… En allant à la médiathèque, je suis tombée sur ce livre. Le titre m’a interpellée, le résumé m’a tentée. Cela présageait une histoire bien mystérieuse et intrigante. Jamais je n’aurais pensé pouvoir m’ennuyer avec ce livre. Et pourtant… Je me suis tellement ennuyée que je me suis endormie deux fois en le lisant. Si ce n’est pas malheureux…
L’histoire est décousue et surréaliste. Le gamin décide d’un coup de changer de nom et d’échapper au destin, et pour ce faire… il se laisse porter par les événements. Un sacré paradoxe… Entre cette ineptie et le fait que son chien imaginaire, qu’il a conçu sur un coup de tête, puisse être vu par ses soi-disants amis, je pense que l’on ne peut même pas imaginer que Meg Rosoff puisse relever le niveau.
Le style est lui aussi assez spécial. En soi, j’avais apprécié au début que le destin soit représenté comme une entité pensante : Justin et lui discutent parfois dans le roman. Cela aurait pu être intéressant si les dialogues avaient été encore plus percutants, et les erreurs de choix dans l’histoire moins surréalistes.
Sans compter que la plume de l’autrice est assez étrange, car on se perd et on ne sait plus qui pense, le point de vue changeant parfois d’un paragraphe à l’autre. Mais ça lui donne en même temps un côté original, alors pourquoi pas ? Mais cela n’a pas suffit à rendre ses personnages intéressants : ils restent plats et n’ont pas de personnalité.
Il s’agissait de ma première lecture de cette autrice. Pour moi, c’est une déception.
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