L’assassin restant introuvable, à l’abri des petits secrets et des grands vices, une mécanique de malheur va alors tout balayer sur son passage… Les révélations d’un corbeau, la détresse d’une mère et le cynisme d’un flic alimenteront l’engrenage de la rumeur, de la suspicion et de la haine.
Joséfa réussira-t-elle à survivre à la vérité ?
Merci aux Éditions Taurnada.
Quel plaisir de retrouver à nouveau Estelle Tharreau. Comme toujours, je sais que je vais passer un excellent moment en la compagnie de ses personnages, et que je vais frissonner un peu. Alors, cette fois, ce fut un peu différent. J’ai toujours en tête Mon ombre assassine ou La peine du bourreau, qui m’avaient subjuguée et réellement marquée, et je trouvais difficile de faire aussi bien. On est ici un cran en dessous, mais j’ai quand même bien aimé.
Dans cette histoire, on suit essentiellement Joséfa, dont la fille a été tuée. J’ai adoré découvrir son cheminement de pensée, sa façon d’appréhender les choses, de voir son évolution et son deuil quant à sa fille. Elle doit évoluer malgré sa douleur et malgré le regard des autres, qui est de plus en plus effroyable au fur et à mesure des pages. J’ai d’ailleurs été troublée de voir à quel point ils étaient durs avec Jo.
Les personnages ainsi que l’histoire étaient passionnants. On n’avait pas spécialement de suspense, juste des petites références en avant pour nous créer de l’attente, de l’envie d’en savoir plus, et le seul mystère entourait le meurtrier, dont je n’ai pas vu venir l’identité… même si, au final, tout est très logique.
Alors, bien sûr, je n’ai pas eu de sueurs froides, mais ce texte m’a emballée du début à la fin. Je l’ai parcouru en un rien de temps, et j’aurais aimé qu’il fasse bien deux cents ou trois cents pages de plus, histoire de rester un peu plus dans cet univers effroyable, malgré les personnages monstrueux qui y habitent.
Vivement le prochain texte de l’autrice !
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