vendredi 24 janvier 2014

Souvenirs mortels

Yumington, 2075.
Garibor Coont est un ouvrier disséqueur. Son métier : extraire les organes des morts afin de les préparer à la transplantation. Si son quotidien est banal, ses hobbies le sont bien moins : Coont a la capacité extraordinaire de décoder les mémoires d’Heisenberg, les implants mentaux dont est équipé l’essentiel de la population de Yumington. Un don qui va attirer l’attention de l’Organisation, une société secrète dont l’objectif est de résoudre des crimes aussi technologiques que mystérieux.
Sous la contrainte, Coont devra enquêter sur la propagation d’un virus mental et mortel qui dévore les souvenirs de ses victimes. Et ce qu’il apprendra l’amènera à remettre en cause sa propre identité.
Souvenirs mortels
Jeff Balek 2014

Merci à Livraddict et aux Éditions Bragelonne.

L’univers de ce roman est original et agréablement entraînant. Même si j’avoue que le début de l’histoire m’a amenée à me demander ce que je faisais à lire ce roman, qui m’a paru bizarre au premier abord. Des informations sont arrivées d’un peu partout, sur un style assez direct, sans fioritures, franc. De quoi être désarçonnée.

L’histoire se met donc en place de manière un peu fragmentée et, étonnamment, il n’y a pas à réfléchir pour que toutes les briques se mettent en place. Le style de Jeff Balek est tel que l’on se laisse porter. Les explications sont claires et précises. On sait ce que l’on doit savoir quand il le faut, le reste attendra. Le monde présenté est incroyable, la mise en place rapide.

Un mot sur le style. Il n’y a pas de descriptions. Les faits et événements sont décrits petit à petit au travers de très courts chapitres nous présentant un élément à la fois. Souvent, les dialogues accélèrent encore plus le rythme, tout en y mêlant sarcasmes et répliques caustiques, de sorte que j’ai terminé ce roman plus vite qu’il ne m’aura fallu de temps pour me rendre compte que je l’avais commencé.

J’ai adhéré à 100 %. J’aime tout… le style, l’écriture, l’humour décalé qui m’a presque donné l’impression d’une parodie, ou même d’une sitcom à certains moments, tellement les dialogues étaient hallucinants ! L’histoire quant à elle est prenante, intrigante et tellement inquiétante, même si rapide et brève ! Bref, je me lance dans la suite tout de suite !

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