vendredi 24 octobre 2014

Le mâle dans la peau

Magnétique et sensuelle, Abigail est l’arme la plus redoutable du réseau SENTINEL. La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l’extase. Inutile de lutter : l’attraction qu’elle suscite est irrésistible. Même si faire l’amour avec elle, c’est s’unir à la mort.
Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l’empreinte du Mal. Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l’empathe l’attire comme un aimant. Au terme d’un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir. Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?
Le mâle dans la peau
Myra Eljundir 2013

Cette saga est très certainement une des plus incroyables que j’aie lue ! Le premier tome était hallucinant, car il m’avait fait rentrer dans la tête d’un vrai psychopathe. Tout m’avait plu. La noirceur de Kaleb, les complots terrifiants qui se cachent derrière la traque aux EDV, le mystère autour des origines de Kaleb. Je pensais que, dans le tome 2, nous serions dans une continuité pure et simple.

Eh bien, oui, nous sommes dans la continuité. Mais rien n’est pur, et rien n’est simple. Car Kaleb se révèle encore plus noir et cruel que jamais, et son duo avec Abigail est d’une telle violence que j’ai été scotchée dans l’histoire. Même l’atmosphère du livre est différente : plus sanglante, plus violente que jamais. Les détails sont de plus en plus crus, et j’ai même ressenti certains moments de légers malaises devant les descriptions que Myra Eljundir en faisait. Non, je ne dis pas que ce livre ne peut pas être lu par les âmes sensibles… Les détails sont plus marqués que dans le tome 1, mais c’est surtout l’ambiance qui a changé. Et ce n’était pas pour me déplaire.

On ressent comme une gradation. Le premier tome nous mettait en bouche. Là, on y est. Kaleb est mauvais, très mauvais. Mais pire que cela, il est manipulé, et cela pourrait bien le mener à sa perte. Car voyez-vous, il est de ces « méchants » dont on espère toujours qu’ils redeviendront gentils. Quand il fait du mal, on lui trouve mille et une excuses pour justifier ses actes. On se persuade qu’il ne fait pas vraiment ça, que c’est une erreur, que ce n’est pas sa faute. On frissonne pour lui et on espère qu’il gagne !

Ce genre de livres a le don de me retourner le cerveau ! Il est quand même inconcevable de donner du crédit à de tels actes et, pourtant, en lisant ce livre, on apprécie ce qu’il s’y passe et on se surprend à en demander plus ! Heureusement que ce n’est qu’un livre, car sinon je finirais par m’inquiéter pour ma propre santé mentale ! Sacré Kaleb, que vas-tu encore nous inventer dans le prochain et dernier tome ?

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