Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Équarrisseur.
Merci à Babelio et aux Éditions Seuil.
Je dois avouer que, quand j’ai lu le résumé, j’ai été vraiment emballée. J’avais très envie de découvrir cette nouvelle saga, ce nouveau détective – une femme ! Alors, quand il est arrivé, je n’ai pas été effrayée par sa taille, c’est un beau pavé quand même. Et je l’ai commencé. Et là, j’ai un peu déchanté.
J’ai trouvé le début un peu long. Ce n’était pas un mauvais roman, mais ça ne m’emballait pas plus que ça. Je lisais, sans trop d’entrain, sans être trop intéressée, mais sans être déçue non plus. C’était assez spécial comme sensation. Je lisais pour le lire. Et puis, Olivier est apparu. Et là, c’est devenu étrange, particulier. J’ai adoré ce personnage un peu spécial qui est clairement le némésis de Henley. Et là, c’est cette relation entre l’inspectrice et le tueur en série qui m’a frappée. C’était ça, l’élément fou de cette histoire.
À partir de là, les événements se sont enchaînés. Tout est devenu de plus en plus dur, de plus en plus fou. Des meurtres, une évasion, des meurtres, des pleurs, de la souffrance, des meurtres… Il y en avait pour tous les goûts, peut-être même était-ce exagéré, mais Nadine Matheson voulait nous emmener dans son univers, et j’ai adhéré.
Je suis heureuse que, à la fin, l’accent ait été mis sur les relations entre les personnages, les protagonistes comme les antagonistes. C’est quelque chose qui me parle, j’y suis très sensible. Je suis parfois même plus intéressée par les relations entre les personnes que par les enquêtes. Et finalement, l’enquête était ici presque reléguée au second plan, car d’un coup on savait qui était le copycat… mais ce qui importait, c’était les personnages que l’on suivait depuis quelques quatre cents pages.
Et c’est ça qui est dingue ! Que, d’un début timide, on arrive à ça. Du grand art ! Vivement la suite !
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