Merci à SimPlement et à Thierry Gautret de La Moricière.
J’ai beaucoup aimé ce titre. Il m’a fait voyager et vivre une belle aventure, et pourtant je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. C’est surprenant, car je suis toujours plus intéressée par les divers acteurs, par leurs sentiments, leurs relations avec les autres que par l’histoire. Bien sûr, l’histoire a son importance, mais sans des personnages forts et ayant une personnalité, généralement je n’accroche pas. Ici, j’ai quand même accroché.
Peut-être car le personnage principal est quand même travaillé. Elle, on la comprend, on veut la suivre, on veut la soutenir dans son combat. Peut-être qu’on s’identifie à elle aussi. Mais pour tous les autres, qui orbitent autour d’elle, je n’ai eu aucune affection particulière. Il n’y avait qu’elle qui m’intéressait.
D’ailleurs, c’est arrivé dès le début : cette première scène m’a mise dans le bain immédiatement, et j’avais envie de savoir après quoi/qui elle courait. L’histoire a tout de suite capté mon attention, et j’étais très intriguée : quelles explications nous donnerait l’auteur ? C’était très cohérent, et c’est même terrible à quel point j’ai trouvé la conclusion belle et effroyable. Belle car elle apporte une lueur d’espoir absolument magnifique, et effroyable car l’humain ne changera définitivement pas…
Du coup, ce livre a des petits défauts, selon mes critères personnels (mais cela ne tient qu’à moi), mais apporte en même temps une vision belle et terrible d’un futur probable dans une histoire trépidante et une pandémie comme je n’en ai jamais lu jusqu’à présent : bien joué ! L’humain y est montré dans toute sa beauté et toute sa cruauté, et ce travail d’équilibriste de l’auteur entre beauté et cruauté a été très bien mesuré tout au long du roman. Une histoire à découvrir !
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