Une guerre sanglante les oppose depuis trois mille ans aux Ases, à cause de moi, la soi-disant « Élue » de la prophétie du dieu Apollon. Mais attention ! Je ne suis pas une fragile mortelle. Et ça, ils l’apprendront à leurs frais…
Avant toute chose, je souhaite remercier Agathe Roulot, l’autrice, ainsi que les Éditions la Plume et le Parchemin, pour l’envoi de ce service presse. C’est le deuxième livre d’elle que je lis, et je suis une nouvelle fois conquise !
Ce roman, cela faisait un moment que je le surveillais. Déjà, le titre annonce la couleur : divins, Apollon. La mythologie grecque allait être à l’honneur et, même si j’en lis beaucoup, je ne m’en lasse pas, car l’avantage de cet univers est qu’il est interprétable et modulable à souhait. Chaque auteur a sa vision, correspondant à ses affinités et son ressenti. Et ça, c’est le gage d’une histoire pas banale.
Ce titre ne fait pas exception. Sous des abords très modernes, nous faisons la connaissance d’Hélène et Stéphane, sœur et frère, dont la première est passionnée par la mythologie grecque. Ils seront l’épicentre d’événements particulièrement inquiétants et mystérieux, dont le premier, l’arrivée de Sophie, donne le ton dès les premières pages. Je ne vous en dévoilerai pas plus sur l’intrigue, car il faut absolument le lire pour pouvoir rentrer dans l’histoire : sachez juste que les frissons et le mystère seront au rendez-vous.
Entre voyages dans le temps, rencontres insolites et un savant mélange de plusieurs religions, ce roman ne laisse pas le temps de reprendre son souffle. Nous allons de découverte en découverte, et il n’y a pas un moment sans qu’il ne se passe quelque chose. L’autrice n’a en effet pas été avare au niveau des actions et des péripéties, ce qui nous permet de ne jamais nous ennuyer. De plus, notons que la chronologie est très solide et que des petites pointes de suspense venues d’un autre monde (ou d’un autre temps ?) viennent pimenter un peu le récit.
Concernant les personnages, ensuite, je les ai trouvés pour la plupart très attachants. Un petit coup de cœur pour Stéphane, mais aussi pour Hadès que j’ai vu pour la première fois sous les traits d’un personnage faible et que j’avais envie de protéger. J’ai été surprise également par la mère adoptive d’Hélène qui s’est révélée au fil des pages bien moins horrible et glaciale que laissait supposer le début du roman.
Le style enfin est agréable, et on lit avec plaisir les aventures de nos héros. J’ai toutefois trouvé l’emploi de certains mots ou tournures très peu adaptés au récit (cela le surchargeait plutôt que de rester dans un style simple et agréable) et qui manquaient de naturel. La dextre, la senestre, se gausser… Autant de termes au niveau soutenu qui ne correspondent pas au niveau de langage simple de ce roman. Nous lisons un jeunesse, pas un classique ou un roman à destination d’intellectuels… Du coup, cela m’a fait plus grimacer que ne l’auraient fait de légères répétitions. Heureusement, cela reste un détail qui ne retire rien au talent et à l’imagination de l’autrice !
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