mardi 20 août 2013

Rémoras

Trois anciens membres d’une cellule très spéciale des services de renseignement français décident de reprendre du service après une retraite de huit ans, afin de se venger de leurs anciens employeurs. Dans leur sillage, ils entraîneront un cataclysme mondial qui les dépasse totalement et qui transformera le monde tel que vous le connaissez. Qui sont vraiment ces hommes ? Ont-ils les moyens de réussir leur mission et de redistribuer les cartes de la géopolitique mondiale ? Vandercamere, le manipulateur, Giraud, le séducteur, et Balard, le vengeur repenti, peuvent-ils rivaliser avec le Cercle, ce groupe d’hommes qui semble être aux commandes de la planète ? Est-il seulement possible de modifier le cours de l’histoire et de combattre ceux qui œuvrent dans l’ombre depuis si longtemps ? Qui décide vraiment du sort du monde et quels sont ses plans pour l’humanité ?
Rémoras
MIA 2012

Merci aux Éditions Hélène Jacob.

Mon avis va être difficile à écrire, car je n’ai pas vraiment adhéré à cette histoire. Le roman a des qualités évidentes : je pourrais évoquer le style des auteurs, très fluide et agréable, qui nous permet de suivre l’histoire sans heurt, je pourrais mentionner également les personnages et leur complexité propre, ou encore la façon dont l’intrigue a été créée et est présentée, de sorte à nous faire plonger dans cette machination énorme et si incroyable. Il n’y a pas à dire, tout est très bien ficelé.

Pourquoi donc n’ai-je pas adhéré ? Je me suis tout simplement ennuyée. Beaucoup de personnages sont mis en place dans ce récit, et j’avoue que j’avais du mal à me situer au début. Quand enfin j’ai atteint ma « vitesse de croisière », je pense que l’intérêt des premières pages était déjà retombé. Je poursuivais ma lecture sans être réellement dedans, en prenant connaissance des faits, sans me sentir inquiète pour les personnages. Ils sont bien peints, mais je ne me suis pas attachée.

Un autre aspect ne m’a pas aidée, et il est entièrement personnel : quand cela commence à parler politique et complot d’état, mon esprit divague vers d’autres affaires plus proches de nous et donc plus concrètes à mes yeux. Je n’aime pas du tout qu’un roman entre dans ce monde-là, car il est trop réel, dans le sens où il pourrait l’être, car qui sait réellement ce qui se passe dans les hautes sphères ? Je préfère, quand il y a des aspects politico-gouvernementaux, m’évader dans des dystopies qui inventent complètement un univers qui est donc trop invraisemblable pour nous.

Du coup, je ne pense pas que ce soit réellement le roman qui soit en cause. C’est juste que ce genre de lecture n’est pas à mon goût. C’est bien dommage, car la nouvelle La trappe m’avait quant à elle bien plu. Peut-être que la dystopie suivant cette histoire m’interpellera plus !

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