Un petit mot sur ce titre que j’ai beaucoup aimé. En fait, il s’agit même d’une saga que j’ai beaucoup aimée. Elle était sans prétention et nous proposait un monde simple, mais dans lequel personne n’aurait aimé vivre (en tout cas pas moi) : un monde dans lequel les jeunes peuvent se retrouver « effacés », selon l’excuse qu’ils étaient des délinquants, qu’ils avaient commis des délits. Mais, finalement, tous n’étaient pas coupables de quoi que ce soit.
Dans ce troisième tome, notre héroïne effacée découvre son passé. Elle retrouve sa mère, se souvient de son père. Réalise que rien n’est finalement comme elle se l’était imaginé, et que sa vie d’avant est aussi compliquée que sa vie actuelle. Rien n’est laissé au hasard dans ce titre, et c’est ce que j’aime. Kyla est prise dans ses sentiments et doit se résoudre à oublier son ancienne nouvelle vie (oui, il faut suivre), et sa mère adoptive qu’elle adore, au profit d’une nouvelle ancienne vie dont elle ne sait pas si elle peut lui convenir. La jeune fille est à fleur de peau, et on la comprend tout à fait.
Le rythme du récit m’a plu. Il n’a jamais été trop mélodramatique et, pourtant, il appuie sur les sentiments de Kyla, pour nous montrer la complexité de la situation. Et en même temps, l’histoire avance. On découvre que les Effacés sont plus nombreux que ce que l’on pensait, et les secrets sont toujours plus terribles au fur et à mesure que l’on poursuit notre lecture.
J’ai aimé ce titre, qui m’a fait voyager dans l’univers de Teri Terry et découvrir une saga qui se conclut réellement parfaitement ici. Pas de chichi ou de fin rocambolesque. Juste une conclusion honnête, dans la lignée du texte, et qui permet d’achever ce texte en ayant ce sentiment d’avoir découvert une belle histoire.
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