Exilée à Seillos pour des raisons mystérieuses, Wilia, jeune germaine de seize ans, doit apprendre à se débrouiller seule. Accusée de sorcellerie, elle doit fuir de nouveau. Elle trouve refuge à la cour d’Alinor où elle devient l’apprentie du mire, réalisant ainsi son rêve de toujours de devenir médecin. Un personnage mythique vient s’inviter au cœur de la lutte fratricide qui oppose deux conceptions du monde. Qui pourra rétablir la paix ? Il faut absolument retrouver le Seigneur Nortenn, protecteur du royaume d’Alinor et seul capable de l’aider à gagner la guerre qui se prépare. Sans lui, impossible pour la reine de vaincre à la fois son frère Augustus, qui convoite son trône depuis toujours, son vieil ennemi Arios et le commandant du camp romain qui voit dans cette guerre l’opportunité d’asseoir la suprématie de Rome sur la région.
Seillos a été perdue seize ans plus tôt par l’absence de ce seigneur mythique lors des combats. Pourquoi n’est-il pas venu ? Wilia est intriguée par ce géant mystérieux qui semble immortel. Bien décidée à aider sa nouvelle patrie, elle mettra tout en œuvre pour le retrouver, utilisant ses nouvelles compétences en lecture et ses nouveaux amis pour la seconder. Mais ce qu’elle va découvrir dépassera tout ce qu’elle aurait pu imaginer…
Merci à SimPlement et à Laure St Andréa.
Il y a peu de temps, j’avais découvert cette autrice au travers des Ondes maléfiques, que j’avais beaucoup aimé. L’histoire était alors très prenante et m’avait énormément captivée, de sorte que je m’étais promis de relire cette autrice à nouveau. J’ai donc tenté La princesse fantôme, qui est dans un style complètement différent : la fantasy.
J’avoue avoir un peu moins accroché (attention, je ne dis pas que je n’ai pas aimé !) : l’histoire était sympa mais ne m’a pas tenue en haleine du début à la fin. D’abord, car j’ai compris très (trop ?) vite qui était la princesse fantôme (et je ne me suis pas trompée), mais aussi car j’ai eu une impression de « mélange des genres ». Ce texte est de la fantasy, mais l’on parlait de Romains, et cela m’a semblé complètement incongru. Je sais, ce n’est qu’un détail sur lequel s’est focalisé, je ne sais pas pourquoi, mon cerveau… Il ne faut pas s’y arrêter.
Par contre, au niveau des personnages, j’ai eu de quoi faire : il y en avait de nombreux, et ils avaient tous leur particularité, leur personnalité. Si cela m’a perturbée au tout début, ensuite je m’y suis faite et j’ai aimé suivre leurs intrigues respectives. J’ai aimé en détester certains, ou compatir pour d’autres. Enfin, quelques-uns étaient un peu stéréotypés, mais passons. Il y avait une vraie marque, quelque chose à fouiller.
Le style enfin était agréable, de sorte que l’on parcourait le roman sans difficulté, même s’il y avait un petit décalage toutefois entre le monde présenté, plutôt fantasy donc « du passé » et le discours, un peu trop moderne peut-être. Mais au moins, on ne s’embête pas de vieilles expressions incompréhensibles, alors pourquoi pas : moi, ça ne me gêne pas !
En bref, c’est un livre qui m’a fait me poser des questions : j’ai aimé certains points, ai été embêtée sur d’autres. Mais au global, mon avis général est plutôt positif, et La princesse fantôme est un bon livre pour passer le temps.
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