Parmi les passagers, six adolescents – qui ne se connaissent pas – sont alors sujets à des phénomènes étranges : hallucinations, visions de personnes décédées, voix harcelantes, prétendue apparition d’un vampire… Le contrôleur est agressé physiquement par l’un d’eux tandis qu’un autre menace des voyageurs avec un couteau pour une simple bouteille d’eau. La voiture-bar sera même dégradée par un incendie.
Actes de vandalisme perpétrés par une bande organisée, comme le prétendra la presse, ou faits bien réels mais inexplicables défiant la logique et l’entendement ? Pourquoi dans ce train, et cette nuit-là ? Que s’est-il passé pour que des jeunes gens aient été tous terrifiés à ce point ? Quel lien mystérieux les unit entre eux ? Après le sauvetage du train, une enquête policière est menée sans succès.
Le dossier est transmis à un psychologue-sociologue qui tendra à prouver, par une série de tests et d’entretiens avec les différents protagonistes, que les mystérieuses apparitions dans le train ne sont ni le fruit de leur imagination ni de simples coïncidences. Que chacun avait été confronté dans son histoire personnelle à un traumatisme qui avait eu lieu un 22 décembre. Ce voyage leur aura permis de résoudre leurs problèmes et de se libérer du poids du passé.
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque en me disant qu’un huis clos dans un train devrait forcément me plaire. Il n’y a rien de pire que s’imaginer un thriller dans un train coincé sur un pont par la neige. Personne ne peut sortir, tous doivent affronter les événements. Eh bien, j’avoue que, au début de ma lecture, j’ai eu quelques craintes.
Le titre se décompose en trois parties. La première contextualise les personnages et leurs situations respectives. Et il y a quand même pas mal de personnages, alors cette partie fut, pour moi, vraiment longue. Je comprends l’intérêt d’une mise en place mais, quand c’est trop long, j’ai tendance à vouloir reposer le livre, et cela aurait été dommage, car la partie suivante était déjà plus intéressante : là, les événements mystérieux s’enchaînent, et l’on ne sait plus, à un moment, si on est toujours dans le réalisme ou si on a basculé dans le fantastique.
Les apparitions fantomatiques laissent à penser que tout est devenu complètement fou dans ce train, et on commence peu à peu à frissonner pour certains personnages, tout en en détestant d’autres. Dans cette partie, le rythme va crescendo, tout comme les poussées d’adrénaline. Jo Witek part dans de la folie pure pour certains (le coup du cœur, beurk…), et pour d’autres on a juste envie de leur mettre des claques.
Et le train peut à nouveau circuler, mais il reste une dernière partie. J’ai eu peur que l’on retombe dans de la description des personnages comme dans le début. Mais non, il s’agit plutôt d’expliquer les phénomènes de manière… scientifique : un spécialiste commence à s’entretenir avec les personnages, tente de faire des recoupements, essaie de comprendre ce qu’il s’est passé cette nuit, et surtout pourquoi. Les coïncidences sont petit à petit mises en avant, et on entrevoit un fil conducteur.
Étonnamment, c’est cette dernière partie qui m’a le plus plu, car j’ai été passionnée par les explications plus ou moins rationnelles qui ont été offertes. En fait, pour moi, la tension est montée crescendo dans ce titre, et, plus je le lisais, plus j’aimais ce que j’y trouvais. Comme quoi on peut avoir un mauvais début et bien terminer ! Toutefois, je ne me fais pas d’illusions : ce livre est quand même assez spécial, et il y a des chances qu’il ne plaise pas à tout le monde. Il faut qu’il trouve son public.
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