« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
J’avoue, ces derniers temps, je n’ai pas vraiment la tête à lire une anticipation. En ce moment, je veux du thriller. Donc j’ai lu, j’ai apprécié, mais je ne suis pas rentrée immédiatement dedans. Imaginez un peu : il m'a fallu au moins cinq minutes pour m’y mettre ! Cinq ! Et finalement, ce roman a su me tirer de mes frissons pour m’emporter dans un tourbillon d’émotions ! Imaginez un peu le revirement dans ma tête !
Quelle beauté ! Quelles surprises aussi, que de découvrir ce monde atroce où les gens sont catatoniques, car privés de ce qui fait d’eux des êtres humains : l’amour, mais aussi leur libre-arbitre. Chapeau bas à Lauren Oliver d’avoir pu imaginer ce monde, mais aussi les conséquences de cette lobotomisation qu’est le Protocole. Les gens ont été peints avec tellement de détails que je pense sincèrement que l’autrice a réellement expérimenté le Protocole sur des humains pour pouvoir les décrire avec le plus de précision possible ! Oui, oui ! Quant au final, il est haletant, époustouflant ! Pour reprendre une des expressions clefs du roman : c’est beau !
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