lundi 28 septembre 2015

Trois

Jeudi noir sur la planète. Ce jour-là, quatre avions de ligne s’écrasent aux quatre coins du globe. Troublante coïncidence, d’autant que sur trois des quatre sites de la catastrophe, les secouristes découvrent un rescapé. Chaque fois, il s’agit d’un enfant et, chaque fois, sa survie tient du miracle.
La presse internationale s’empare de l’événement, il n’est bientôt plus question que des « Trois », et les spéculations à leur sujet vont bon train. Certains fanatiques religieux voient même en eux l’incarnation des cavaliers de l’Apocalypse, à ce détail près qu’ils devraient être quatre… Y aurait-il un quatrième survivant ?
Dans le même temps, les familles qui ont recueilli les enfants sont confrontées à des événements étranges. Alors, qui sont au juste ces enfants ? Et que veulent-ils ?
Trois
Sarah Lotz 2014

C’est la deuxième fois que cela m’arrive en peu de temps… Je pense qu’une loi des séries m’est tombée dessus. J’abandonne à nouveau un roman. Et un thriller, en plus ! Mais à la moitié du roman, je préfère arrêter le massacre et me consacrer à des romans qui m’intéressent, plutôt que de m’obstiner pour rien. Toutefois, je vais vous en toucher deux mots car, après tout, c’est le jeu : je n’ai pas aimé, donc je dis pourquoi.

Ce roman, j’en attendais énormément. Il s’agissait quand même d’un quadruple crash d’avions, le même jour : un Jeudi noir. Le résumé nous parle d’une référence à l’Apocalypse avec trois enfants survivants, les Trois, et un potentiel quatrième. Je m’attendais donc à avoir un récit très mystérieux et envoûtant dans lequel je me noierais et dont je n’arriverais pas à démêler le vrai du faux. Je ne pouvais pas me tromper plus ! Je me suis ennuyée, purement et simplement. Peut-être n’était-ce pas le moment, pour moi, de le lire…

Pourtant, le début était assez intéressant, vraiment atypique dans le sens où nous n’avons pas droit à un récit, mais à des témoignages et/ou coupures de presses les uns à la suite des autres. Très perturbant et très surprenant, je vous l’accorde ! Eh bien, au début, c’est très agréable, car on passe d’un événement à l’autre, via des points de vue différents. Mais au bout d’une centaine de pages, je vous jure que cela devient barbant. On ne suit personne en particulier, le récit est décousu (normal, il n’y en a pas !), et il y a trop de personnages, trop de choses qui gravitent autour de l’histoire principale… et pas assez d’histoire principale !

Sérieusement, je m’attendais à quelque chose de fantastique, qui me ferait frissonner, une vision très moderne de l’Apocalypse et des cavaliers. Surtout réincarnés dans des corps d’enfants ! Il y aurait eu de quoi écrire une super histoire. Si le sujet avait été mieux cadré pour éviter des fioritures inutiles et envahissantes, et si un récit avait été mis en place pour donner une réelle continuité à l’intrigue, plutôt qu’une suite d'éléments vagues et dont on ne comprend pas l’intérêt tout de suite…

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