Merci aux Éditions 12-21.
Je déteste écrire des avis négatifs, tout comme je déteste abandonner un livre. J’ai l’impression de ne pas avoir rempli ma part du contrat en n’allant pas jusqu’au bout. Mais, parfois, on ne peut tout simplement pas. J’ai abandonné ce livre à peu près à la moitié. J’étais tellement peu dans l’histoire que je ne comprenais plus rien du tout, alors il fallait que j’arrête.
À la lecture du résumé, je me suis dit que l’histoire était originale et avait beaucoup de potentiel. Le contexte pouvait permettre une grosse introspection de la part d’Aaron, policière aveugle, et j’imaginais qu’on ressentirait sa condition tout au long du roman. Que l’on vivrait l’histoire, non pas avec ses yeux, mais avec ses sensations. Bref, je me suis mis en tête tout un tas de choses que je jugeais intéressantes. Mais je n’ai rien eu de tout ça.
Ce que j’ai eu, c’est du fouillis. J’ai trouvé ce titre très inégal : si certains passages pouvaient retenir mon attention – pas de là à me captiver… mais pas loin ! –, d’autres étaient d’un ennui inimaginable… Ajoutez à cela le fait que l’on ne suit pas la chronologie des événements, mais qu’Andreas Pflüger entremêle présent et passé sans préciser ces changements de temporalité, alors là je commence à être agacée. Mais en plus, le style des scènes n’est absolument pas fluide et donne un rythme très saccadé. Du coup, ça m’a juste achevée.
J’essayais au début de repérer les scènes sympas pour m’y accrocher, mais force est de constater qu’à la moitié du roman je me suis rendue compte que je ne me souvenais plus de tel événement, ou que je ne comprenais pas cette scène alors qu’elle était la suite directe d’une autre ayant eu lieu quelques pages avant…
J’ai été déçue et j’avoue n’avoir pas réussi à m’accrocher. Tant pis, on ne peut pas tout aimer… Évidemment, c’est un avis tout à fait personnel, et je suis sûre que certains aimeront. Simplement, pour moi, c’est raté…
Arf ! Je passe !
RépondreSupprimerOuais, j'imagine que mon avis ne doit pas trop donner envie...
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