jeudi 18 janvier 2018

Irrévocable

Rien ne l’effraie, à l’exception d’elle-même. Barcelone, il y a cinq ans : une opération tourne au cauchemar. Ce jour-là, Jenny Aaron, membre d’une unité très spéciale de la police allemande, perd tout : son amour, son honneur, sa vue. Elle survit grâce à ses autres sens et à la philosophie des samouraïs. Les arts martiaux constituent un de ses atouts majeurs, en dépit de sa cécité. Mais les interventions à haut risque sont désormais remplacées par les interrogatoires les plus délicats. Écouter les silences, comprendre les non-dits, est devenu sa nouvelle spécialité. Un coup de fil de Berlin va pourtant propulser Jenny au sein de son ancienne équipe qu’elle pensait ne plus jamais revoir. Un détenu de la prison de la capitale se déclare prêt à parler à condition que ce soit elle qui mène l’interrogatoire. Malgré ses réticences, la spécialiste accepte. À peine entend-elle la voix de l’homme que Jenny comprend : l’accident qui lui a coûté la vue n’était que le prologue. Dans les prochaines trente-six heures va se jouer sa vie…
Endgültig
Andreas Pflüger 2018

Merci aux Éditions 12-21.

Je déteste écrire des avis négatifs, tout comme je déteste abandonner un livre. J’ai l’impression de ne pas avoir rempli ma part du contrat en n’allant pas jusqu’au bout. Mais, parfois, on ne peut tout simplement pas. J’ai abandonné ce livre à peu près à la moitié. J’étais tellement peu dans l’histoire que je ne comprenais plus rien du tout, alors il fallait que j’arrête.

À la lecture du résumé, je me suis dit que l’histoire était originale et avait beaucoup de potentiel. Le contexte pouvait permettre une grosse introspection de la part d’Aaron, policière aveugle, et j’imaginais qu’on ressentirait sa condition tout au long du roman. Que l’on vivrait l’histoire, non pas avec ses yeux, mais avec ses sensations. Bref, je me suis mis en tête tout un tas de choses que je jugeais intéressantes. Mais je n’ai rien eu de tout ça.

Ce que j’ai eu, c’est du fouillis. J’ai trouvé ce titre très inégal : si certains passages pouvaient retenir mon attention – pas de là à me captiver… mais pas loin ! –, d’autres étaient d’un ennui inimaginable… Ajoutez à cela le fait que l’on ne suit pas la chronologie des événements, mais qu’Andreas Pflüger entremêle présent et passé sans préciser ces changements de temporalité, alors là je commence à être agacée. Mais en plus, le style des scènes n’est absolument pas fluide et donne un rythme très saccadé. Du coup, ça m’a juste achevée.

J’essayais au début de repérer les scènes sympas pour m’y accrocher, mais force est de constater qu’à la moitié du roman je me suis rendue compte que je ne me souvenais plus de tel événement, ou que je ne comprenais pas cette scène alors qu’elle était la suite directe d’une autre ayant eu lieu quelques pages avant…

J’ai été déçue et j’avoue n’avoir pas réussi à m’accrocher. Tant pis, on ne peut pas tout aimer… Évidemment, c’est un avis tout à fait personnel, et je suis sûre que certains aimeront. Simplement, pour moi, c’est raté…

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