Nos traces sur le Net constitueront-elles des preuves à charge ?
La parole et la pensée deviendront-elles pathologiques à l’heure de la communication concise et fonctionnelle ?
Qu’arrivera-t-il si les algorithmes des moteurs de recherche effaçaient des pans entiers de notre mémoire collective ?
Autant de questions, parmi d’autres, qu’Estelle Tharreau soulève dans Digital Way of Life, ce nouvel « art » de vivre numérique qui place l’homme face au progrès et à ses dérives.
Merci aux Éditions Taurnada.
J’adore Estelle Tharreau et ses histoires. Bon, vous devez déjà le savoir vu que j’ai tout lu (ou presque ?) de cette autrice de talent, et il se trouve que j’ai également déjà parcouru quatre des nouvelles qui se trouvent dans ce recueil. Du coup, c’est difficile de chroniquer ce recueil car j’ai l’impression d’avoir déjà tellement répandu ma joie sur ce blog que je me demande ce que je vais bien pouvoir ajouter…
Car, dans Pathologique, Virtualité réelle, Aveuglement amoureux et Inhumains, j’avais déjà été tellement choquée. Eh bien, sachez que l’autrice a su faire pire dans les autres nouvelles inédites de ce recueil… et je n’en revenais pas tellement c’était bon. Pour tout vous dire, j’ai englouti le recueil dans les vingt-quatre heures qui ont suivi sa réception, et à la fin j’étais morte, terrifiée, abattue, effrayée, abasourdie. Oui, ben, on en arrive quand même à l’extinction de l’espèce humaine telle qu’on la connaît avec toutes ces nouvelles toutes plus folles les unes que les autres, alors, forcément… on ne peut pas y être indifférent.
Je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir en vous donnant les thématiques des nouvelles inédites du texte, alors je pense ne pas les chroniquer chacune comme je l’avais fait pour les précédentes. Vous avez déjà un aperçu concernant quatre d’entre elles. Sachez que les autres ne peuvent pas vous décevoir. J’ai adoré et j’espère un autre recueil du même genre… qui sait ?
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