J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque avec un autre texte de Claire Favan que j’ai chroniqué la semaine dernière. Et je dois avouer que j’ai été chanceuse dans mon ordre de lecture, car j’ai pu y aller crescendo. Ce titre est d’un tout autre niveau que Dompteur d’anges !
Il est tout d’abord triste. Car on suit dès le début Nick. Nick, dont la sœur, Lana, a disparu. Nick, dont les parents se fichent royalement car ils ne pensent qu’à leur déchéance, d’abord, et à leur fille disparue, ensuite. Nick, qui se débat pour exister dans un monde qui semble le rejeter. Je l’ai plaint, j’ai été écœurée pour lui, de voir que ses parents pouvaient aussi peu faire cas de son existence.
Jusqu’à la grande bombe atomique de fin de première partie de ce roman. C’est ce fameux What ? que j’ai sorti du fond du cœur. J’étais tellement incrédule quant à ce que j’ai découvert que j’ai eu un temps d’arrêt. Je n’avais rien vu, rien compris. Et j’ai été scotchée par cette révélation alors qu’il me restait encore deux cents bonnes pages à lire.
Soit, j’ai continué. Puis le soufflé est un peu retombé, car on découvre un nouveau personnage, on oublie complètement Nick et Lana… Enfin, pas tant que ça, car le personnage que l’on découvre est un flic qui se retrouve sur la piste du tueur de Lana. Alors, les connexions se refont, et puis il faut dire que le passé de ce personnage est tel qu’on a envie de le suivre, de le plaindre. Quoi, encore ? Ben oui, je pense que l’autrice sait y faire pour nous rendre compatissant envers ses personnages !
Puis j’ai été choquée, déstabilisée, perdue, écœurée par un événement… qui nous précipite sur une fin qui fait froid dans le dos.
Ce texte est une pépite, mais il est en même temps tellement dur et violent. Tout le monde ne peut pas se lancer dans cette lecture, car on en ressort un peu ébranlé, malgré tout… Et pourtant, je suis une lectrice de Karine Giebel, donc je suis vaccinée contre cette dureté… Mais, tout de même, faites attention si vous êtes sensible à la violence et à la dureté de la vie. Et si vous n’avez pas peur, foncez, car il y a de quoi passer un excellent moment… enfin, voilà, vous me comprenez, quoi !
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