Sam Dementieff, vétéran aléoute des redoutables Egorgeus de Castner, pilier de la communauté du plus grand parc national d’Alaska, n’avait jamais évoqué ce pan de son passé. Mais à sa mort, sa nièce et détective privée, Kate Shugak se voit confier cette mystérieuse mission.
Fidèle à ses dernières volontés, Kate part à la recherche de cet aventurier disparu depuis presque un siècle, chercheur d’or et sans doute escroc. Et découvrira que son village a été le théâtre de bien des tragédies. Mort noire et mines d’or en toile de fond…
Mais enquêter sur l’histoire de ce territoire glacé et sans merci n’est pas sans danger, et quelqu’un est décidé à l’empêcher d’atteindre son but : agressions et morts violentes s’enchaînent.
Qui serait prêt à tuer pour que le passé ne refasse pas surface ?
Merci à Babelio et aux Éditions Delpierre.
J’étais extrêmement enthousiaste à l’idée de découvrir ce roman. Une histoire se passant en Alaska, parfait pour se dépayser, et un thriller de surcroît. Autrement dit, un roman qui promettait d’être lu en un rien de temps ! Ce ne fut pas le cas. Quand j’ai vu arriver ce pavé, je me suis dit que finalement il prendrait un peu plus de temps que prévu. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à le lire en plus d’une semaine.
Cette lecture lente n’est pas le fait de l’histoire en elle-même. Elle est intéressante et intrigante, tout comme le promettait le résumé. En plus, l’intrigue policière a le mérite d’être parfaitement maîtrisée et réellement solide. Mais oui, j’ai bien dit « policière ». De là à le qualifier de thriller, non. Car ce livre souffre tout de même de sacrées lenteurs…
Dans un thriller, on n’a pas le temps de reprendre son souffle, de s’ennuyer, voire même de réfléchir. Un thriller est censé nous mitrailler, doit contenir du suspense. Là, on a bien le temps de se faire nos propres suppositions et on voit le temps passer lors des nombreuses longues descriptions de l’histoire… J’ai adoré apprendre toutes ces choses sur la vie des Natifs alaskiens, mais j’aurais aimé être un peu plus débordée d’informations ou bien être submergée par l’action. Et si possible, pas toujours les mêmes actions : une agression, ça passe… La deuxième, ça fait déjà répétitions… À la troisième, ça suffit !
Eh bien, non. Là, j’avais des périodes où il y avait de l’action et où les pages se tournaient vite, et d’autres (hélas plus longues) où je regardais le numéro de la page, pour savoir si j’avais avancé ou pas. C’est dommage car, je le répète, l’histoire est bonne, les personnages très travaillés, surtout Kate, évidemment. Et même si j’ai adoré le duo Kate/Mutt, je n’ai pour ma part pas été emballée… Tant pis !
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