Mais, peu de temps après son arrivée, elle fait la connaissance d’une autre « gardienne » comme elle, Ingrid. Et celle-ci lui révèle que le Bartholomew a une bien sombre histoire et qu’elle commence à avoir vraiment peur. Le lendemain, Ingrid disparaît. Jules décide alors d’enquêter discrètement… au risque d’être à son tour victime de cet immeuble maudit.
Les portes les mieux fermées n’empêchent pas les monstres d’entrer s’ils sont déjà à l’intérieur.
Je n’ai pas résisté à l’envie d’emprunter ce livre à la médiathèque. Il était dans les nouveautés, tout beau, tout neuf, il sentait même encore cette odeur particulière qu’ont les livres la première fois qu’ils sont ouverts. Et puis, anecdotiquement, c’est quand même un thriller. Et j’aime les thrillers.
Celui-ci est très particulier. Le début est plutôt calme, reposant, positif même. On a l’impression que tout va bien, qu’on va suivre Jules dans son emménagement et que la chance lui sourit. Sérieusement, on lui propose d’être payée pour vivre dans un appartement de luxe dans un immeuble de Manhattan, le Bartholomew. Qui dirait non ? Eh ben, moi. Car ça sentait l’arnaque à plein nez dès le départ.
Restait maintenant à découvrir de quel ordre était cette arnaque. Financier, meurtrier, sanglant ? Bof, impossible de savoir au début mais, petit à petit, des éléments nous font frémir, et on se sent de plus en plus mal à l’aise. Jusqu’à cette scène surréaliste de la fermeture de la porte par Jules. J’étais tellement apeurée que je suis allée vérifier que mon propre verrou était bien enclenché sur ma porte d’entrée. Comment dire ? J’étais dedans.
Le titre est vraiment bien trouvé, car on sent que dans cet appartement on n’est pas à l’abri. Et les disparitions alentour n’aident pas. Puis Riley Sager nous emmène sur une piste, puis une autre. Finalement, quand on réalise ce qu’il en est, on se dit que plus jamais on n’acceptera de mettre les pieds dans un appartement pour le visiter. C’est glaçant, terrifiant, absolument génial.
Ce livre est juste incroyable, et je vous le recommande très vivement. Mais fermez bien vos portes… et vos fenêtres ! On n’est jamais trop prudents !
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