Mais quelle idée ai-je eu d’emprunter ce roman ?! Il faut dire que, lorsque je l’ai vu, mis bien en évidence dans l’étal des nouveautés de ma médiathèque, je n’ai pas hésité. Je l’ai attrapé et je ne l’ai plus lâché. Je voulais absolument le lire. Je n’ai pas lu le résumé. Je savais juste que beaucoup de mes copinautes l’avaient lu et apprécié. En plus, la couverture est superbe, le titre mystérieux, l’accroche terrifiante. Il me le fallait !
Eh bien, je ne regrette pas ! Enfin, si… à un moment, j’ai regretté. Car je l’ai commencé un soir, dans la pénombre de ma chambre… Et j’avais le cœur qui palpitait, le sang qui bouillait dans mes veines. Le moindre petit son en provenance de l’extérieur me faisait sursauter. Et tout cela ne faisait que renforcer mon impression que je vivais l’histoire avec les personnages. J’ai eu peur comme jamais !
L’histoire est terrible. Dès le premier chapitre, je me suis demandé qui pouvait bien être cette femme qui traitait si mal ses enfants. Et l’histoire avançait, et je commençais à comprendre, à engranger. À m’affoler de la réalité des faits énoncés. Oui, la réalité. Car la plume de Josh Malerman est empreinte d’un réalisme hors du commun. Je m’y suis crue ! J’ai vraiment eu la sensation que l’auteur nous décrivait notre avenir, notre fin à tous.
J’espérais sincèrement que Malorie et les enfants arrivent à destination, mais j’ai douté pendant toute la durée du livre qu’elle puisse y arriver. Je me suis passionnée pour sa rencontre avec les résidents, tour à tour affolée pour eux, ou en détestant certains pour la cruauté dont ces derniers faisaient preuve. J’ai été affolée de voir les conséquences que ce nouvel ennemi pouvait avoir, même sur les animaux !
Rien ne m’a été épargné. J’ai vécu ce livre. Littéralement. Je suis bluffée, abasourdie. Comment l’auteur a-t-il pu imaginer pareille chose ? Comment ? Je n’ai que deux mots à vous dire : lisez-le. Vous ne le regretterez pas.
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