Mathilde guide des balades à cheval dans l’étang de Capestang. Elle mène une vie simple, une vie qu’elle a choisie, près des chevaux et de la nature qu’elle connaît sur le bout des doigts. Jusqu’au jour où son employeur, Marcel, lui fait une offre qui éveille sa curiosité : « Je vais vous présenter un homme, un vrai. » Elle tombe de haut lorsqu’elle comprend que ce héros n’est autre que Gaetano Guardia, un torero andalou connu pour son physique de rêve et sa vie dissolue. Et la corrida, Mathilde l’a en horreur !
Gaetano est un séducteur né, mais il est totalement exclu pour elle de tomber sous le charme d’un tueur de taureaux. Il est aussi habile qu’elle est rebelle. Et l’amourette qui aurait pu naître entre eux devient soudainement plus effrayante, car les anciennes maîtresses du torero qui croisent le regard de la jeune cavalière sont retrouvées mortes, sacrifiées selon un rituel tauromachique.
Dès lors, Mathilde et Gaetano ne partagent plus qu’une chose : être soupçonnés de meurtres.
Merci à Liliane Fournier.
Habitant en région toulousaine, je n’ai pas été dépaysée par cet ouvrage. La corrida fait vraiment partie des mœurs locales, qui se retrouvent tout à fait dans ce roman. Mais comme Mathilde, j’ai cette pratique en horreur. Ce n’est pas ma culture (je suis « importée » dans la région), et je préfère me détourner de cette partie des ferias autant que faire se peut.
Du coup, le début du roman m’a un peu ennuyée. Il était nécessaire de bien mettre en place la culture du sud et d’expliquer les différents termes techniques concernant la pratique, donc il fallait y passer. Mais pour ma part, j’ai été plus à l’aise dans la lecture lorsque l’action a commencé. Quelle action ? Peut-être quand Mathilde a commencé à rabattre son caquet à ce torero de malheur… ou peut-être lorsque la série de meurtres a débuté.
De là, tout allait bien plus vite et, même si quelques maladresses m’ont fait sourire (notamment l’attitude des policiers qui était un peu caricaturale), j’ai pris plaisir à suivre cette enquête mêlée à la romance, car je n’avais vraiment aucune idée de qui pouvait être le coupable. J’ai même soupçonné Gaetano à un moment, tant j’étais perdue. La romance, par contre, est à la fois très chaude et très soft, ce qui m’a amusée !
Le style est quant à lui très sympathique et fluide. Comme je l’ai dit, le début m’a semblé un peu long, mais c’est plutôt par manque d’affinité avec le contexte de la feria. Mais comme j’ai adoré le fait que Mathilde soit du même avis que moi, cela m’a mise un peu plus à l’aise. Enfin, il faut noter que l’atmosphère est très représentative de la réalité, et je tire mon chapeau à Liliane Fournier qui a su mettre en scène cette ambiance que je connais si bien.
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