Merci à IS Édition.
Je vais tout vous dire sans plus attendre : j’ai adoré ce titre. Je l’ai dévoré en une après-midi et ce n’est pas uniquement parce qu’il est extrêmement court. Même si ce point aide quand même beaucoup, il faut savoir que ce roman est extrêmement addictif. Mike, le personnage principal, frustré d’avoir perdu à un jeu télévisé s’appelant Le candidat et, étant persuadé que les organisateurs l’ont fait perdre volontairement, décide de se venger en recréant sa propre version du jeu… et c’est une version légèrement… mortelle.
Dès les premières pages, nous suivons deux personnages principaux : Mike, l’instigateur de cette version édulcorée du Candidat, et GiGi, le présentateur du jeu, qui se retrouve candidat dans ce jeu sordide, au milieu de l’équipe du jeu, des pions que GiGi pourra sacrifier pour arriver au bout des séries de questions et ainsi gagner le jeu… et le droit de vivre. Nous suivons leurs pensées et appréhensions tout au long du récit et vivons cette histoire auprès des personnages. Les frissons seront au rendez-vous, car très vite Mike nous prouve qu’il compte bien aller au bout de ses idées. Cela promet des moments particulièrement intenses.
J’ai adoré la cruauté dont faisait preuve Mike et l’inventivité de l’auteur. Même si je me suis doutée de certaines choses, j’ai été embarquée très vite dans l’histoire, et je n’ai pas voulu la lâcher. Le rythme est rapide, voire parfois saccadé, de sorte que l’on ne puisse s’ennuyer, et que l’on s’oblige à tourner les pages de plus en plus rapidement. À un moment, je ne savais pas qui était le pire personnage : Mike, qui cherche à se venger pour des raisons que je juge, malgré tout, valables, ou GiGi, qui n’hésite pas à concocter sa stratégie pour sacrifier certains pions, quitte à refuser de laisser Mike les épargner.
Ce titre était très agréable à lire, et parfois je me demande si je ne suis pas une psychopathe, car j’ai adoré cette situation impossible, et je me demandais quelle nouvelle péripétie allait nous réserver Jean-Luc Espinasse à chaque page. Je regrette juste que l’histoire n’ait pas été plus approfondie. J’aurais bien profité de cette ambiance tendue sur plusieurs centaines de pages, pour frissonner et m’apitoyer un peu plus sur le sort des personnages. En effet, là, cela va un peu trop vite, et même si l’on ressent l’urgence de la situation, on n’a pas le temps de vraiment connaître les joueurs, et donc de réellement s’attacher à eux. Mais cela reste un très bon ouvrage !
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