Mais, guidée par une irrésistible soif de liberté et la certitude que son destin doit s’accomplir autrement, Setun s’enfuit à travers la jungle en compagnie de son fidèle loup blanc, d’un mystérieux petit garçon muet et d’une tayra dotée de la parole.
Merci à Nats Éditions.
J’ai lu ce texte sans en connaître le résumé (c’est une habitude…), alors, évidemment, j’ai été plus que surprise par le thème ! Le titre m’évoquait l’Amérique du sud, et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Entre fantastique et fantasy, ce genre de roman peut à la fois se baser sur des légendes locales comme des faits complètement inventés. J’ai donc décidé de me laisser porter par l’histoire, sans me préoccuper de tenter de deviner sur quoi Aurélie Genêt s’était basée.
J’ignore donc si une légende est à l’origine des Larmes d’Ipacheta, mais ce texte m’a définitivement conquise. Il avait ce côté étrange et étranger, mystérieux et mystique. Il nous présente une croyance tout à fait particulière d’un peuple soumis à des pluies de sang, les larmes d’Ipacheta, qui peuvent tuer les gens qui se retrouveront dessous. Pour arrêter ces pleurs, un sacrifice humain est organisé régulièrement. Setun est la prochaine sur la liste.
Difficile de vous en dire plus sans divulgâcher l’intrigue. Mais c’est une histoire à lire pour tout ce qu’elle communique. Outre la quête visant à sauver ce peuple de ce fléau, l’autrice nous fait découvrir un monde merveilleux de long en large, nous fait découvrir des dieux, des créatures magiques, et nous apporte un message de paix et de compassion que j’ai aimé lire pendant ces pages.
Je suis sortie de ma lecture envoûtée par cette histoire, mais aussi très sereine, car j’ai pu profiter quelques heures d’une lecture pas ordinaire et qui m’a fait voyager très loin de ce que je lis habituellement. Et qu’est-ce que c’était bon !
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