lundi 10 septembre 2012

Terrienne

Après avoir reçu un étrange message de sa sœur Gabrielle, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche.
Accompagnée d’un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l’autre côté. Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial. Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d’eux, elle comprend vite que sa sœur est retenue prisonnière, quelque part, et qu’elle est en danger. Anne va tout tenter… au péril de sa vie.
Terrienne
Jean-Claude Mourlevat 2011

Oh, mais dans quel univers horrible Anne est-elle tombée ? Tout est aseptisé, vide, rangé… parfait. Tout est gratuit car personne ne pense même à voler ou à prendre plus que son voisin, la nourriture est sans saveur, le rire n’existe pas en dehors d’une forme métallique (clik, clik). Des robots. Je vous le dis, si je trouve le passage pour y aller, je deviens en moins de deux la reine suprême de ce monde. Un peu d’ambition et, hop, ils marchent tous au pas !

Voilà, ce livre m’a fait rêver ! Je me suis vue transportée dans un autre univers, une autre dimension où je ne voudrais être pour rien au monde. Les péripéties s’enchaînent, tragiques, mais pourtant paradoxalement très drôles : quand vous êtes punis, vous êtes jetés par la fenêtre, attention ! Oui, j’y peux rien, c’est terrible, mais ça m’a fait exploser de rire… Allez comprendre… J’avoue que je me suis identifiée à l’héroïne. Oui, l’être humain est imparfait. Mais ce sont ses défauts et ses tentatives vouées à l’échec qui en font un être sensé. Nous ne sommes pas des robots, nous ! Nous vivons, nous !

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