R est un Mort. Comme tous les Morts, R n’a pas de souvenirs, pas d’émotions, et, animé par une faim irrépressible, dévore les Vivants. Mais R rencontre Julie. R l’emmène avec lui. Et bafoue les règles des Vivants et des Morts pour rester avec elle. Mais leur monde ne les laissera pas faire.
Avis passable, virant dangereusement vers le négatif. Passés les premiers moments d’écœurement face à ce que je lisais (oui, petite nature, mais que voulez-vous, le cannibalisme, ce n’est pas du tout dans ma culture), je me suis laissée entraîner dans l’histoire, mais de manière assez détachée. J’avoue que des incohérences m’ont pas mal perturbée. Comment un zombie, ayant de grandes difficultés à exprimer une parole sensée ou réfléchie peut autant penser ?
Vous allez me dire qu’il s’agit d’un roman, qu’il fallait bien que les événements, sensations et sentiments soient explicités mais, non, je pense que le choix de la focalisation interne au niveau du zombie était une très mauvaise idée car pas du tout crédible. Il aurait mieux valu faire une narration omnisciente, cela aurait été plus « vrai ». Ensuite, le coup des hommes qui deviennent des zombies car ils sont « mauvais », non, pas trop… L’épidémie est plus crédible elle aussi. Mais la fin, le retournement de situation des zombies ayant l’espoir de redevenir humains, est, elle, vraiment bien pensée. Les quelques pages de fin ont remonté le niveau du roman !
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