Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…
Je dois avouer que je suis assez chamboulée par ce roman. Peut-être parce que je l’ai terminé en pleine nuit, qu’il n’y avait pas un seul bruit et que j’avais l’impression que chaque ombre était un tueur sanguinaire venu me couper un bras ? Ou peut-être parce que j’avais déjà entendu parler des chuchoteurs, et que de lire pour la première fois un livre sur ce sujet m’a fait réaliser toutes les horreurs qui peuvent être commises sur un simple murmure.
Un roman vraiment poignant, qui m’a fait frissonner de nombreuses fois. Chaque révélation est arrivée comme un coup de massue, et je n’en ai vue venir que peu. Toutefois un petit bémol : certaines fois, j’ai trouvé que les rebondissements arrivaient de manière un peu surréaliste. D’un seul coup, une idée de génie apparaît, on ne sait d’où, et les preuves viennent l’étayer après. Je suis sceptique quant à ces moments. Mais je suis restée subjuguée, alors passons !
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