Je suis soufflée, hallucinée. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens, là, tout de suite, alors que je viens de terminer ce livre. Pourtant, en le commençant, j’ai un peu déchanté. Rembobinons.
Trois jours plus tôt. Ravie de lire enfin le dernier tome de Kaleb, dont les deux premiers tomes étaient tellement magiques et noirs, horrifiants et superbes que je ne pouvais attendre de finir enfin cette trilogie. Alors, j’ai attrapé mon livre et, hop, le sourire aux lèvres, ai commencé à lire.
Mais ce n’était pas l’histoire de Kaleb. C’était le Livre du Volcan, c’était l’histoire des aïeuls de Kaleb, et cela prenait de la place. Beaucoup de place. Tellement de place que Kaleb en devenait un personnage secondaire. Alors, oui, j’ai été agacée… au début. Puis je me suis penchée sur cette histoire. Sur ces histoires qui finalement m’ont captivée, sur cette mythologie hallucinante qui m’a amenée à comprendre. Tout comprendre.
J’ai été émue aux larmes, j’ai ressenti la souffrance des clairvoyantes, j’ai ressenti l’horreur que les enfants du volcan avaient été contraints de vivre, génération après génération, et j’ai été effarée de voir Kaleb découvrir tout cela, et réaliser quel était son rôle, quel était son destin. Et j’en ai même oublié qu’il ne s’agissait que d’une histoire… Oui, à ce point !
Ce roman est sublime. Certainement le plus achevé et le plus réussi des trois. Myra Eljundir nous amène exactement où elle le souhaite, et donne même de sa personne dans ce roman, afin de nous rapprocher plus encore de Kaleb, et nous faire vivre cette histoire auprès de lui, au milieu des enfants du volcan, prêts à tout pour suivre Kaleb dans sa quête.
Je suis tellement triste que cela s’arrête là. Je n’ai pas lu une histoire de cette trempe depuis longtemps. Et je pense que beaucoup de sagas vont me sembler fades après ça…
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