vendredi 20 novembre 2015

L’enfant des étoiles

Emrys, quatorze ans, est trouvé errant dans les rues en plein hiver. Il s’exprime dans un langage inconnu mais, rapidement, il avoue connaître bien des langues. Confié à une famille d’accueil, les Langevin, il s’intègre rapidement. À l’école cependant, son intelligence le démarque des autres. Mais plus étonnantes encore sont les histoires de continents disparus depuis des millénaires qu’il raconte à ses amis Alixe et Mattéo.
L’enfant des étoiles
Corinne De Vailly 2010

Merci aux Éditions du 38.

Cette couverture m’a tapé dans l’œil dès que je l’ai vue. C’est d’ailleurs elle qui m’a fait lire le résumé, puis vouloir lire ce titre. L’accroche était prometteuse, mais je ressors de ma lecture un peu mitigée, hélas. En effet, je m’attendais à une histoire principale se situant principalement dans le monde actuel. Ce n’était pas le cas, car de nombreux chapitres traitaient de l’histoire racontée par Emrys.

Les histoires dans les histoires me perdent facilement. Car si l’histoire contée est intéressante, elle n’en reste que secondaire, et ce sont les Langevin et Emrys qui m’intéressaient surtout. Or, ici, c’est l’histoire d’Emrys qui prenait toute la place… Et quitte à faire de la fantasy, autant y aller jusqu’au bout et ne pas introduire du contemporain. La forme du récit a constitué une petite déception, pour ma part.

Toutefois, l’intrigue en elle-même est captivante. Emrys est intrigant, et j’avais bien envie de comprendre son histoire. Néanmoins, un peu plus de suspense aurait pu être introduit pour faire trembler un peu le lecteur, et cela aurait rajouté un peu au récit. De plus, les enfants, s’ils sont mignons, ne sont pas très avisés et restent assez stéréotypés dans leurs réactions. Quant à l’« adoption » d’Emrys, elle est un peu facile.

Je pense, en fait, que ce roman, était un peu trop « jeunesse » pour moi, mais… Mais, je vais vous dire, le récit global et le cliffhanger final sont suffisants pour que j’aie envie de lire la suite. Alors, au diable l’objectivité, et partons rêver un peu dans ce monde sympathique !

L’âge d’or de Shamballa »

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